CPS : L’ UA appelle la CMA à la raison

La 496ème session du conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine(UA) a eu lieu le 27 mars dernier…

La 496ème session du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine(UA) a eu lieu le 27 mars dernier au siège de l’Institution dans la capitale éthiopienne. Elle a été consacrée à  la présentation du rapport du président de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, sur les pourparlers inter-maliens d’Alger. Le rapport a fait le sur les différentes péripéties du processus des négociations à  Alger depuis la signature de la feuille de route en juillet 2014 jusqu’ à  la cinquième et dernière phase en tenue du 17 au 26 février 2015 à  l’issue de laquelle, la Médiation à  remis aux différentes parties : « Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ». Un accord quia été signé par toutes les parties à  l’exception de la coordination des mouvements de l’Azawad. Le rapport indique que l’accord constitue une avancée importante sur la voie de la restauration durable de la paix, de la stabilité et de la réconciliation nationale au Mali et partant pour la sécurité dans la sous-région du Sahel. « l’accord de paix pour le Mai constitue un compromis équilibré prenant en compte les préoccupations légitimes de toutes les parties dans le respect scrupuleux de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Mali ainsi que du caractère laà¯c et républicain de l’Etat », dit le rapport de la présidente de la commission de l’UA présenté par Pierre Buyaya, le représentant de l’institution panafricaine au Mali et au Sahel. l’UA apprécie les efforts au gouvernement du Mali et de la plateforme avant d’appeler la classe politique et la société civile à  apporter son concours pour la réalisation des objectifs de l’Accord. Et C’’est à  juste raison que le CPS invite la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à  parapher l’accord à  l’instar des autres parties. « Je lance un appel pressant à  la CMA pour qu’elle agisse dans l’intérêt supérieur des populations qu’elle affirme représenter, ainsi que le Mali en paraphant et en signant sans autre retard l’accord d’Alger(…)». Et la présidente de l’UA d’assener les vérités de son institution au MNLA et alliés : « Il est entendu que tout préoccupation légitime que la CMA aurait pourrait être examinée au cours du processus de mise en œuvre, dans le respect absolu des principes convenus dans la Feuille de route singée en juillet 2014 ». Et d’appeler la communauté internationale à  agir : « La communauté internationale doit continuer d’agir de concert pour amener la CMA à  souscrire rapidement au texte négocier à  Alger, de signifier clairement que le temps de la négociation est clos, et de se tenir prête, le cas échant, à  prendre des mesures qu’appellerait la situation ».