Crash aérien : l’AH5017 retrouvé

Parti de Ouagadougou la capitale burkinabé en direction d'Alger, le vol AH5017 n'arrivera jamais à  destination. Depuis ce jeudi 24…

Parti de Ouagadougou la capitale burkinabé en direction d’Alger, le vol AH5017 n’arrivera jamais à  destination. Depuis ce jeudi 24 juillet, à  1h47 du matin, les autorités aéroportuaires sont sans nouvelles de l’appareil qui transportait 116 personnes dont 6 membres d’équipage. Selon les services techniques nigériens qui assuraient le suivi de ce vol dans le cadre des mandats de l’ASECNA, l’appareil a effectué un « contournement de sa trajectoire initiale en raison de conditions météorologiques difficiles ». Depuis deux jours, une tempête de sable frappe en effet Kidal et ses environs, réduisant considérablement la visibilité au sol et dans les airs. Cellule de crise à  Bamako Dès l’annonce de la nouvelle de la disparition de l’appareil, les départements ministériels et les services techniques concernés se sont mis à  la tâche pour collecter le maximum d’informations et tenter de le retrouver. En fin de journée, une réunion de la cellule de crise s’est ainsi tenue dans les locaux du ministère de l’à‰quipement, des Transports et du Désenclavement. Y participaient les ministres de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, porte-parole du gouvernement, celui de l’à‰conomie numérique, de l’Information et de la Communication, le chef de cabinet du Premier Ministre, le chef d’état-major de l’armée de l’air et des représentants des ministères de la Défense, des Affaires à‰trangères de l’Aviation Civile, de l’Asecna et de Mali-Météo. Au terme de leur réunion, une information essentielle a été communiquée à  la presse: l’avion n’a pas encore été retrouvé. Le ministre des transports, Mamadou Hachim Koumaré a assuré que tout était mis en œuvre pour que des informations précises soient données. « Pour l’instant, il y a des signes, mais on voudrait être sûr » a-t-il déclaré avant de préciser qu' »on en saura plus dans les heures à  venir ». Rapide évolution de la situation, l’épave est retrouvée Sur le terrain des recherches, les Forces armées maliennes bénéficient de l’appui des armées française et algérienne, de la MINUSMA, et du Burkina Faso. L’Espagne a également demandé à  participer aux recherches. L’avion disparu appartenant à  la compagnie espagnole Swiftair, était loué par Air Algérie. Les choses évoluent vite puisque qu’au journal du soir sur la chaà®ne nationale, le ministre Koumaré annonçait que l’avion est retrouvé au sud de Gao. Des 116 personnes à  bord, aucune nouvelle pour le moment, mais il paraà®t peu probable de retrouver des survivants. Que s’est-il passé ce jeudi matin au-dessus des Iforas? C’est la question du jour… Selon des habitants de la ville d’Aguelhok, cités par plusieurs médias, un grand bruit a été entendu au niveau de la chaà®ne de montagnes dans la nuit de mercredi à  jeudi, quelques heures avant qu’Air Algérie ne communique officiellement sur la disparition de l’avion. Plusieurs versions ont été entendues tout au long de la journée. Des sources burkinabé situaient ainsi le crash au niveau de la ville de Gao. Sur RFI, l’information est confirmée avec une précision de taille, l’épave « se trouve au sud de Gossi », non loin de la frontière burkinabé. Quant aux causes de cette tragédie, « aucune hypothèse n’est exclue » a déclaré le président malien. Tristesse et compassion Ibrahim Boubacar Keita s’est entretenu, d’après un communiqué du gouvernement, avec plusieurs de ses homologues, les assurant de l’entière disponibilité du Mali à  coopérer pour que la lumière soit faite sur ce drame. Le président malien se rendra ce vendredi sur le lieu du crash, pour « démontrer l’implication des autorités dans la gestion de cette triste affaire »,a annoncé le ministre de l’à‰quipement, des Transports et du Désenclavement. Il sera accompagné par plusieurs ministres et les membres de la cellule de crise. Est également attendue sur le terrain la ministre française en charge des Français de l’étranger, Fleur Pellerin. Il faut rappeler que 51 français font partie des victimes (liste officielle jointe), au nombre desquelles un Malien, dénommé Bakary Diallo, journaliste réalisateur. Deux numéros sont à  la disposition du public pour toute information: Orange: 94 42 42 75 Malitel: 95 06 53 55