Crise du Nord : La classe politique en bloc derrière ATT, le MNLA campe sur ses positions

Face à  a la situation de crise qui prévaut au Nord du Mali, le gouvernement mène une série d'actions destinés…

Face à  a la situation de crise qui prévaut au Nord du Mali, le gouvernement mène une série d’actions destinés à  régler la question très rapidement. Le Quai d’Orsay par la voie de son porte partole Bernard Valero, avait appelé à  une résolution rapide de la crise. De leur côté les partis politiques maliens qui ont rencontré le président de la Répubmique, vont présenter à  l’Assemblée naionale un plan de sortie de crise. Un plan qui aurait été en parti rédigé par Tiébilen Dramé, du parti PARENA. Autant dire que la classe politique fait bloc derrière le président. Au moment o๠ATT est accusé de diriger la rébellion, la campagne de communication vise à  dénouer les rumeurs et démentir les accusations les plus graves à  l’encontre du pouvoir. Le chef de l’état qui a reçu les femmes en colère de Kati au palais, a longuement écouté les plaintes de celles-ci.  » Comment pourrais-je être le chef de la rébellion, pourquoi aurais-je donné des ordres et dit aux rebelles qu’il n’y avait plus de munitions dans l’armée malienne ? . » ATT a tenté de se disculpé devant les femmes remontées et chagrinées. L’exercice a t-il réussi calmer les esprits ? Le gouvernement malien et l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement ont ensuite lancé ce samedi à  Alger un appel urgent pour que les combats cessent entre l’armée et les rebelles du Nord. Le MNLA pointe le gouvernement du doigt Au même moment, le MNLA qui s’était tu un moment, a repris de la voie. Dans une interview publiée ce dimanche dans le journal arabophone algérien El Khabar, Bilal Ag Chérif, le secrétaire général de la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), a indiqué que l’appel au cessez- le- feu lancé par Alger ne concerne pas le MNLA. Une prise de position de la rébellion touarègue au moment o๠le peuple malien a contesté les autorités. Toujours selon ce même communiqué, le MNLA affirme que la guerre en cours contre le pouvoir central de Bamako « relève de la seule responsabilité du gouvernement malien qui n’a jamais sérieusement envisagé le dialogue pour la prise en charge de l’avenir des populations de l’Azawad ». Cet appel a été lancé suite à  une rencontre du 2 au 4 février à  Alger entre une délégation du gouvernement malien, conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Soumeylou Boubeye Maà¯ga, et une délégation de l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement.