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Crise guinéenne : La CEDEAO réclame le départ de la junte

Gouvernement d'Union Nationale La réunion a enregistré la présence des forces vives de Guinée (syndicats, société civile et opposition). Les…

Gouvernement d’Union Nationale La réunion a enregistré la présence des forces vives de Guinée (syndicats, société civile et opposition). Les ministres des affaires étrangères de la CEDEAO préconisent la mise en place d’un gouvernement d’union nationale jusqu’aux élections présidentielles de janvier prochain. Aussi le déploiement sur place, d’une mission d’enquête internationale, afin de déceler les responsables des massacres. Elle demande clairement le départ sans appel du CNDD de Moussa Dadis Camara. Les personnes incarcérées doivent être libérées sur le champ. Personnes parmi lesquelles, figurent certaines femmes violées et battues par des bérets rouges de Dadis. Cette réunion se fait en prélude au sommet des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO samedi prochain à  Abuja. Il s’agira pour les dirigeants africains, de décider de l’avenir de cette Guinée qui beigne dans une totale insécurité. Division au sein de l’armée Les militaires sont divisés et la tension est vive au sein des hommes du capitaine Dadis. Elle risque d’éclater à  tout moment. Au lendemain du bain de sang du 28 septembre dernier, des militaires ont pris les armes les uns contre les autres. Un officier et son clan, voulaient mettre l’aide de camp du capitaine Dadis sous les verrous. Ils l’accusent d’être à  la base du carnage. Les faits se déroulés au camp Alpha Yaya Diallo de Conakry oà¹, des échanges de coup de feu ont été entendus. La psychose s’était installée dans les environs du camp. La population craignant de nouvelles violences. Les officiers avaient même demandé à  Dadis de se débarrasser de ses hommes de main. Mais, ce dernier n’a pas cédé à  la requête d’une partie de ses hommes. Mais un consensus a été trouvé entre les deux camps rivaux. C’’est l’intervention du ministre de la justice qui est arrivé à  faire baisser la tension dans le camp. L’urgence d’une solution à  la crise La répression d’il y a deux semaines a fini par convaincre l’Union Africaine et la CEDEAO d’un rapide rétablissement de la sécurité en Guinée. l’Union Européenne et les Etats-Unis sont pour leur part, pour le déploiement d’une force d’interposition. La junte militaire doit céder la place à  un gouvernement civil qui, devra mener la transition jusqu’aux élections de janvier prochain. Les guinéens attendent beaucoup du prochain sommet d’Abuja prévu samedi à  Abuja. Il devra trouver des solutions claires et sans ambiguà¯té à  condition que la junte coopère;