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Crise Guinéenne : les discussions débutent mal à Ouaga

Principales propositions du médiateur Blaise Compaoré est pour le maintien du capitaine Moussa Dadis Camara à  la tête du pays.…

Principales propositions du médiateur Blaise Compaoré est pour le maintien du capitaine Moussa Dadis Camara à  la tête du pays. Par ailleurs, il propose un conseil national de transition qui serait dirigé par le conseil national pour le développement et la démocratie (CNDD). Et comme il fallait s’y attendre, le Burkinabé propose un gouvernement d’Union nationale dont le premier ministre serait issu des forces vives. l’accord veut aussi que, tout membre du conseil de transition, ou tout militaire désirant briguer la magistrature suprême du pays, devra démissionner 4 mois avant le scrutin. Ce point de l’accord, autorise donc le capitaine Dadis à  être candidat s’il le désire. Notons que cette transition s’étend de décembre 2009 à  octobre 2010. dix mois donc. l’opposition rejette les accords Les forces vives de Guinée qui demandaient un départ pur et simple du CNDD et l’engagement de Dadis à  ne pas être candidat, sont assez déçus de ces propositions du médiateur. Il semblera que leurs doléances aient été prisent à  la légère, selon un membre de l’opposition. Les premières conclusions de Mr Compaoré, semblent clairement montrer que l’on ne veuille pas du départ de Dadis. C’’est Dadis ou rien. C’’est en tout en cas l’avis de l’opposition. Le CNDD satisfait Signalons que les parties en conflits, sont en ce moement à  Ouagadougou pour discuter avec le médiateur. Et pendant que les forces vives se morfondent sur leur sort d’un côté, les membres du CNDD eux, laissaient exploser leurs joies face à  cette décision qui les maintien au pouvoir. RFI explique que des délégués guinéens ont déclaré ce jeudi : «Â Nous sommes sur la voie souhaitée. On est satisfait. Nous sommes dans le même état d’esprit que le médiateur Compaoré.» l’ambiance est donc morose pour les uns et vive pour les autres. Partira, partira pas ? Il semble que le maintien de Dadis au pouvoir, résoudrait bien de difficultés. Puisqu’il est actuellement le seul, selon des observateurs de l’Union européenne, à  pouvoir contenir cette armée assez divisée. Même si Dadis a déclaré au lendemain du massacre du 28 septembre, ne pas maà®triser son armée, il semble évident, qu’il est quand même en mesure de la diriger et de rétablir un temps soit peu, l’ordre et la discipline. Les discutions continuent ce vendredi. Blaise Compaoré écoutera les avis des uns et des autres sur les propositions qu’il a formulé jeudi. Mais le fossé reste grandement ouvert. Mais il est très probable que les forces vives finissent par s’aligner derrière les décisions du médiateur. Notons qu’il joue en ce moment sa crédibilité sur la résolution des crises Africaines.