Crise malienne : prélude à la réunion de la CEDEAO

"Cette réunion est d'importance car elle succède à  plusieurs autres et se tient après la requête tant attendue du président…

« Cette réunion est d’importance car elle succède à  plusieurs autres et se tient après la requête tant attendue du président malien à  la CEDEAO », a déclaré le général Soumaà¯la Bakayoko, président du Comité des chefs d’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). « Il s’agit d’examiner la requête du Mali et de faire des propositions concrètes sur notre concept d’opération consensuelle », a-t-il poursuivi, précice l’agence Xinhua. Après la requête officielle envoyée le 4 septembre, par le président malien Dioncounda TRAORE aux instances de la CEDEAO, en vue de recouvrir l’intégrité de son territoire national, l’heure est à  l’urgence. Dioncounda Traoré souhaite également, dans son courrier, un appui aérien et l’envoi de cinq bataillons à  partir de la ligne de front qui seront « graduellement engagés pour contrôler les villes reconquises ». Il demande aussi un soutien pour acheminer de l’aide humanitaire et pour aider à  neutraliser les mines qui ont pu être posées dans le nord du pays. Propositions pertinentes La réunion des chefs d’état-major, qui se tient ce vendredi 14 septembre à  Abidjan, vise à  faire des « recommandations pertinentes » pour l’engagement de la Force en attente de la CEDEAO. Le 17 septembre aura lieu à  Abidjan, une autre réunion, celle des ministres des Affaires étrangères et de l’Intégration de la CEDEAO. Ce conclave ministériel se penchera lui sur les travaux de ce vendredi pour fixer les grandes lignes d’une possible intervention ou en tout un cas un soutien logistique et humain des forces de la CEDEAO au Mali. . Pour la CEDEAO, la force en attente de 3 300 soldats, maintes fois proposée, devrait sécuriser les institutions de transition dans la capitale, renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité maliennes, soutenir les troupes maliennes dans la reconquête du nord et apporter une aide humanitaire aux populations déplacées ou réfugiées.