Crise sociopolitique au Mali : Ces signes d’espoir

Après s'être vigoureusement opposée à  l'envoi de cette force pendant longtemps, l'ex-junte a lâché du lest. De bon augure dans…

Après s’être vigoureusement opposée à  l’envoi de cette force pendant longtemps, l’ex-junte a lâché du lest. De bon augure dans la perspective de la décrispation de la crise sociopolitique que connaà®t le pays. En effet le Sud notamment la capitale Bamako vivait une insécurité qui a culminé avec l’agression du président par intérim, Dioncounda Traoré le 21 Mai 2012, deux mois jours pour jour après le coup d‘état du 22 Mars. Cette agression avait du reste conforté la Cédéao dans son projet d’envoi d’une force de 600 hommes pour sécuriser la capitale malienne et les organes de transition. Signes d’espoir Le moins que le puisse dire est que les lignes commencent à  bouger lentement mais sûrement. l’acceptation de la force de la Cédéao est peut être le début d’une relative embellie dans les relations entre ce qui fut le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) et l’organisation sous-régionale qui se regardaient en chiens de faà¯ence avec pour conséquence immédiate, l’enlisement de la situation. Soucieuse d’apporter une solution à  la crise malienne, l’Union européenne a exprimé, lundi dernier, sa disponibilité à  prêter main forte au Mali dans le cadre du déploiement de cette force africaine, mais sous mandat de l’ONU. l’institution européenne évoque surtout une force de « stabilisation », seule gage pour enclencher le processus de reconquête des régions occupées du nord. Sans oublier l’annonce d’une prochaine reprise graduelle de sa coopération au développement. Autre signe d’espoir, le très probable come-back de Dioncounda Traoré ( annoncé pour la fin de la semaine) qui devrait permettre, sans doute, de finaliser le processus de formation d’un gouvernement d’union nationale amorcée sous la houlette du premier ministre Cheick Modibo Diarra et sur injonction de la CEDEAO. Ces derniers développements pourraient donner un nouveau souffle au climat sociopolitique actuel. Pour ce faire, il importe que chaque Malien, surtout la classe politique et la société, y mettent du sien en faisant l’effort de mettre sous le boisseau, antagonismes de chapelles et autres contingences pour emboucher la même trompette et regarder dans la même direction. Pour le bonheur du Mali.