Le sommet « se penchera essentiellement sur des questions économiques », indique le communiqué. Il s’agira notamment de la finalisation du tarif extérieur commun (TEC), prélude à  une union douanière , du prélèvement communautaire d’intégration (PCI), des accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne. Pour ce qui concerne le tarif extérieur commun, le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo affirme qu' »il faut attendre de ce tarif qu’il fournisse un instrument de politique commerciale unique, qu’il protège nos industries naissantes et nos tissus industriels et qu’il fasse aussi une ouverture de notre marché régional vers l’extérieur ». Les travaux, qui se poursuivront ensuite à  huis clos, permettront aux chefs d’Etats et de gouvernements d’examiner le mémorandum du président de la Commission de la CEDEAO sur la consolidation du marché régional ainsi que le rapport de la dernière session extraordinaire du Conseil des ministres. Au cours de cette rencontre, tenue le 30 septembre dernier à  Abidjan, les ministres avaient formulé à  l’intention des chefs d’Etat une série de recommandations portant notamment sur la coopération monétaire régionale. Les chefs d’à‰tat doivent également examiner les crises régionales notamment la situation au Mali et en Guinée-Bissau, ainsi que la menace de crise post électorale en Guinée. Concernant le Mali, les dirigeants ouest-africains dont les pays participent à  la Mission intégrée de stabilisation de l’ONU (MINUSMA) doivent étudier l’appel à  un renforcement de la mission en troupes et matériel lancé par son chef, Bert Koenders. La MINUSMA compte à  ce jour environ 6.000 hommes et devrait en principe doubler cet effectif d’ici à  la fin de l’année.