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Daoula-ba, c’est chic, choc… et coton.

Bamako, capitale de la mode ? C'’est en tout cas, sur cette voie que s'engage la jeune styliste et créatrice…

Bamako, capitale de la mode ? C’’est en tout cas, sur cette voie que s’engage la jeune styliste et créatrice Malienne, Awa Méité, initiatrice du festival Daoula-Ba ou rencontre autour du coton. 5è édition cette année, le festival Daoula est devenu Daoula-Ba en 2010. «Â Il me semble essentiel de valoriser nos matériaux, notamment ce coton produit par les femmes du village de Shô… », au Mali. Awa Méité a un long parcours de créatrice derrière elle. Souvent vêtue de tenues cotonnées, tissées aux formes originales et aux couleurs vives, la jeune styliste veut mettre en avant les potentialités d’Afrique. Ainsi, en prélude à  la grande finale qui doit se tenir en Décembre, lors du festival, le show a réuni lors d’un dà®ner gala, une dizaine de jeunes stylistes africains, du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, parmi d’autres pour la demi-finale. Les jeunes stylistes qui ont été sélectionnés à  l’issue de la soirée, sont Jean Rari Kouamé de la Côte d’Ivoire, Assétou Traoré du Mali, Moustapha Traoré de la Guinée, et Assétou MBoup du Sénégal. Ensemble, ils participeront à  la finale de Décembre. Dimension Africaine Moustapha Traoré de la Guinée, Awa Tandjiba du Mali, Aissatou Mboup du Sénégal, Ramata Sy, JM Kouamé, Assétou Traoré, de jeunes noms, pas encore connus tels les Pathé’O, Koro DK ou Gilles Touré, mais de jeunes pousses de la mode, très inspirés, très créatifs. Créations savantes autour du coton, mélanges de matières, le coton s’allie avec le tulle, le voile, le pagne tissé pour émerveiller ce public, avide de nouvelles tendances. Ces tenues mettent bien évidemment en valeur le corps africain, les formes rondes sans trop de détails. Chic, mais portables, C’’est une mode qui se veut accessible, et qui sort de l’élitisme qui caractérise la mode outre atlantique : « « Il s’agit pour nous, d’impulser une nouvelle dynamique dans la culture de la matière dont le secteur se trouve dans une forte impasse depuis quelques années », déclarait ainsi Awa Méité lors de la 4è édition du festival qui s’est tenu à  Koulikoro. Avec la formation de 150 femmes, l’an dernier, aux techniques de transformation du coton, la délocalisation du festival avait permis de rencontrer des artisanes pleines de savoir faire.. Cette année, Dahoula Ba revêt une dimension panafricaine, avec la compétition entre ces jeunes stylistes du continent. Dahoulaba, C’’est une initiative salutaire pour la mode africaine au Mali. Une fraà®cheur artistique, à  côté des grands festivals renommés comme le FIMA d’Alphadi au Niger, Tendances Party à  Abidjan ou le BIMOD au Togo. Il faut faire de Bamako, une capitale sûre de la mode. Et Awa Méité est bien partie pour… Rendez-vous les 2, 3 et 4 décembre à  Koulikoro. Bon vent à  Daoula-Ba !