De nouveaux agrégés pour le Mali

4 nouveaux professeurs Ils s'appellent Hamadoun Sangho en spécialité Santé publique (Médecine), Bourèma Kouriba en spécialité Immunologie (Pharmacie), Anselme Konaté…

4 nouveaux professeurs Ils s’appellent Hamadoun Sangho en spécialité Santé publique (Médecine), Bourèma Kouriba en spécialité Immunologie (Pharmacie), Anselme Konaté et Moussa Tiémoko Diarra en spécialité Hépato Gastro Entérologie (Médecine). Ce sont les nouveaux professeurs agrégés du Mali. Ils étaient 8 à  effectuer le déplacement de Lomé au Togo du 2 au 10 novembre 2010, pour affronter les 3 épreuves du CAMES. Tous ont passé à  la 1ère épreuve, 2 ont été retenus à  la 2è épreuve, et 2 autres ont été retenus à  la 3è épreuve. Au finish, le Mali a réalisé un score de 50% hautement appréciable. Rappelons qu’en 2008, notre pays avait réalisé un score de 100% avec 5 candidats. Pour le doyen de la FMPOS Professeur Anatole Tounkara qui a conduit la délégation des nouveaux professeurs, les nouveaux professeurs agrégés honorent notre pays. Oumar Ibrahima Touré dira à  sa suite qu’on doit absolument leur chanter le Janjo ou la musique des Grands Héros. Un autre honneur pour notre pays, au cours de ce 15è Concours du CAMES est que notre compatriote le Professeur Abdel Kader Koumaré a été le Coordinateur de tous les jurys ayant statué sur les cerveaux d’Afrique et de Madagascar. Mme Sidibé Assa Traoré, première femme professeur agrégé Pour rappel du 6 au 15 novembre 2006, la communauté scientifique d’Afrique et de Madagascar était présente à  Bamako dans le cadre du 13e concours du Cames. Trois candidats maliens sur les cinq ont été admis au titre de profes¬seur agrégé parmi lesquels une femme, Mme Sidibé Assa Traoré. Sur les cinq candidats maliens, trois ont décroché le titre de professeur agrégé dont Mme Sidibé Assa Traoré, qui devient ainsi la première Malienne professeur agrégé. Spécialisée en endocrinologie, métabolisme nutrition, Mme Sidibé s’était classée première dans sa discipline. Cependant, cette nouvelle qui fait la fierté des maliens ne soulève pas moins des interrogations. on est en droit de se demander quel changement peuvent apporter ces professeurs à  l’environnement sanitaire au Mali fort dégradé. Le citoyen lambda se demande certainement ce qu’un professeur de plus ou de moins viendra améliorer dans sa condition. Malgré un nombre important des professeurs et de sommités scientifiques on ne cesse d’évacuer des malades à  l’extérieur pour des simples maladies dorsales et ou des maux de doigts des maliens d’en haut. Pourtant, comme on le voit, ce ne sont pas les compétences qui manquent. Selon certains médecins interrogés, les cerveaux et les mains sont là , C’’est le matériel qui manque. A quand donc la fin de spectacle comme le décès d’un malade pour manque d’oxygène dans un hôpital malien ?