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Début du DEF 2013

C'’est demain mercredi 5 juin 2013 que débuteront les examens du Diplôme d'études fondamentales(D.E.F) au Mali. En attendant l'heure de…

C’’est demain mercredi 5 juin 2013 que débuteront les examens du Diplôme d’études fondamentales(D.E.F) au Mali. En attendant l’heure de vérité, C’’est la veillée d’armes chez les candidats. En effet, depuis déjà  quelques jours des groupes d’exercice collectifs se forment pour des séances de révisions. Les espaces publics ou autres coins calmes sont pris d’assaut par les candidats subitement pris par une frénésie de révision. Les parties de sports, de PlayStation, les virées nocturnes et toutes autres formes de récréation sont abandonnées momentanément pour faire face à  l’essentiel à  savoir l’examen. Le dernier round Amadou Kanté, candidat malheureux de la session dernière est en train de mettre tous les atouts de son côté pour franchir le cap cette année. Depuis une semaine, le pauvre passe des nuits blanches pour ‘’boire » toutes les leçons. Il consacre également une bonne partie de la journée avec des amis à  traiter des exercices en Math et en Physique et Chimie. « Cette année, je ferai tout pour réussir au D.E.F. J’ai tiré les leçons de mon échec de l’an passé, cette année sera la mienne s’il plait à  Dieu », dit-il avec d’un air très confiant. Seul le travail paye. Telle est la conviction de Assétou Coulibaly, élève au second cycle de Sébénicoro. Régulièrement classée dans le top 5 de la classe, l’adolescente préfère une préparation en solo pour, dit-elle, être mieux concentrée. Ce qui ne l’empêche pas tout de même de s’attacher souvent les services de certains grand-frères pour la « dépanner ». Avec 14 comme moyenne annuelle, candidate affiche une grande confiance quant à  sa réussite. « Au regard du travail que J’ai abattu pendant l’année scolaire, je très sûre d’être admise sans problème. Tout le monde sera récompensé par les efforts fournis », lâche-t-elle sans fausse modestie. Contrairement à  Amadou et Assétou, Alassane Touré, élève dans une école privée à  Hamdallaye ACI se veut plutôt fataliste. Selon lui, l’échec et la réussite à  un examen dépendent de la volonté de Dieu. Pourtant il se défend d’être un fainéant ou mauvais élève. Je suis en train de faire de mon mieux, explique le garçon, mais chacun suit son destin. Des arguments battus en brèche par Mamadou Doumbia, maà®tre de Mathématiques, qui estime que tous les candidats sont maà®tres de leur destin. l’examen, explique le matheux, ne se prépare à  quelques jours du jour J, mais depuis le début d’année. Et seuls ceux qui ont travaillé avec courage et abnégation pendant toute l’année vont réussir sans doute. l’examen, poursuit-il, n’a rien de sorcier, et la réussite est au bout de l’effort. Selon un directeur d’école qui a préféré garder l’anonymat, le département de l’éducation à  pris des dispositions pour éviter considérablement les velléités de fraudes. Pour le futur chef d’un centre d’examen, la pratique qui, consistait pour certaines écoles retenues comme centre d’examen de préparer pour les surveillants en vue de bénéficier de leurs faveurs, est interdite cette année. Tout comme d’autres infiltrations étrangères dans les centres d’examens dont l’objectif est de transmettre les sujets à  des candidats. Comme quoi, un candidat averti en vaut deux. Bonne chance!