Début du deuxième sommet de la CEDEAO sur le Mali

La rencontre s'est ouverte peu après la prestation de serment du nouveau président sénégalais Macky Sall. Y participent une dizaine…

La rencontre s’est ouverte peu après la prestation de serment du nouveau président sénégalais Macky Sall. Y participent une dizaine de chefs d’Etat et des représentants de l’ONU, de la France et des Etats-Unis notamment. Le sommet a été ouvert par le président ivoirien Alassane Ouattara, également président en exercice de la CEDEAO. Sont notamment présents le président Burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao pour la crise malienne, Yayi Boni, chef de l’Etat béninois et président en exercice de l’Union africaine (UA), Saà¯d Djinnit, représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest et Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères. Ce sommet se tient quatre jours après celui du 29 mars à  Abidjan qui avait donné à  la junte militaire ayant renversé le 22 mars le président malien Amadou Toumani Touré jusqu’à  ce lundi 02 avril pour un retour à  l’ordre constitutionnel, sous peine d’un « embargo diplomatique et financier ». La junte a promis dimanche le retour à  un pouvoir civil et une transition vers des élections à  une date non précisée. La CEDEAO a mis en état d’alerte une force militaire de quelque 2.000 hommes alors que la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et les groupes islamistes qui la soutiennent ont pris coup sur coup depuis vendredi les trois capitales régionales du nord du Mali, Kidal, Gao et Tombouctou, sans rencontrer de résistance de l’armée malienne, sous-équipée. Avec ces trois régions administratives, la rébellion contrôle désormais tout le nord du pays, soit environ la moitié de son territoire.