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DEF 2014, les chiffres s’améliorent

De 33% en 2013, ils sont montés à  près de 43% pour l'année académique 2014. Sur les quelques 220.000 inscrits…

De 33% en 2013, ils sont montés à  près de 43% pour l’année académique 2014. Sur les quelques 220.000 inscrits à  l’examen, ce sont exactement 87.843 candidats qui ont été admis aussi bien dans les épreuves classiques qu’arabes, selon le directeur adjoint du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Ilo Diallo. Une satisfaction pour les acteurs de l’école ainsi que pour les élèves et leurs parents. Les incidents qui ont émaillé l’organisation des épreuves du Diplôme d’Etudes Fondamentales, n’auront donc pas eu d’incidence négative sur les résultats. On se souvient que le déroulement de l’examen avait été perturbé par des fraudes qui avaient obligé le département à  faire changer les épreuves. De nombreuses fuites de sujets avaient été relevées alors que Mme Togola Jacquelline Marie Nana, Ministre de l’à‰ducation Nationale, avait placé ces examens sous le signe d’une « session sans fuite de sujets, sans fraude, au cours des épreuves et sans faux et usage de faux à  la correction ». Une bonne moyenne nationale Les résultats de Bamako ont également connu une nette amélioration. Sur 30 277 candidats inscrits pour l’académie d’enseignement de la rive gauche, 29.506 ont effectivement composé pour un taux de réussite de 31,10%. Sur la rive droite, ils ont été 29.294 à  composer sur 29 850 inscrits. Le taux de réussite y est de 36,02%. Les meilleurs chiffres se retrouvent à  l’intérieur du Mali avec les académies d’enseignement des régions de Tombouctou et Gao qui affichent respectivement des taux de 80,11% et 70,46%. Celles des rives gauche et droite de Bamako détiennent le taux le plus bas avec respectivement 31,10% et 36,02%. A l’académie de Kati, on se félicite des 48,78% d’admis tandis qu’à  Sikasso le taux de réussite est de 33,74%. Des poursuites judiciaires Les fraudes qui avaient été relevées lors de l’examen ne resteront pas sans suite. Une enquête a en effet été diligentée par le ministère et les autorités policière ont procédé à  des centaines d’arrestations (les incidents du bac sont également concernés). Pour décourager définitivement les fraudeurs et leurs complices, les sanctions risquent d’être lourdes. Du côté de la justice, le Procureur Daniel Tessougué entend jouer son rôle. Il a qualifié les fraudes massives qui ont caractérisé les examens de fin d’année (DEF, Bac) de «crime contre l’avenir du Mali». C’était au cours de l’ouverture des travaux de la Cour d’assises de Bamako, ce lundi 07 juillet. il a ainsi annoncé avoir instruit l’ouverture d’une enquête pour que toutes les responsabilités au plan pénal soient situées. Il assure que les parents complices seront traités avec la même rigueur que les agents publics impliqués dans cette histoire.