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Denrées de première nécessité : la DGCC veut rassurer

Denrées de première nécessité : La DGCC rassure La Direction générale du commerce et de la concurrence (DGCC) a rencontré ce…

Denrées de première nécessité : La DGCC rassure

La Direction générale du commerce et de la concurrence (DGCC) a rencontré ce 25 mars 2022 la presse en vue d’expliquer les problématiques autour de l’approvisionnement du pays, compte tenu de la situation et de l’approche du mois sacré de ramadan, qui démarre début avril et est un mois de grande consommation.

Ce «  cadre de partage et d’échange » sur  notamment les attributions de la DGCC, était l’occasion pour ses responsables de rappeler les missions de ce service de l’Etat, chargé entre autres du suivi de l’approvisionnement du pays.

Pour le suivi du marché des produits de première nécessité, l’Etat a mis en place au sein de la DGCC une cellule dédiée. Non pas pour fixer les prix mais pour « réguler le marché et empêcher les abus », explique le Directeur général du commerce et de la concurrence.

Actuellement, il existe une crise de l’offre, ce qui fait apparaître des difficultés. Mais depuis la crise du covid, à la crise d’offre  s’est ajoutée celle de la demande. Une crise inédite qui a touché les pays peu producteurs comme les nôtres. 

Selon l’analyse de la DGCC,  « l’effet de l’embargo » sur l’augmentation des prix reste marginal. Les crises sanitaire et sécuritaire sont les principaux facteurs avec les conséquences de la crise sanitaire sur les prix au plan mondial. 

Pour le riz, l’huile alimentaire et le sucre,  l’Etat a consenti des exonérations sur 2 mois pour contenir les prix. Mais le prix élevé de l’huile dont le bidon de 20 litres est actuellement aux alentours de 25 000 FCFA, alors qu’il était d’environ 18 000 FCFA, s’explique notamment par le faible niveau de la production nationale qui n’a pas encore démarré cette année.

Garantir l’approvisionnement

Sans occulter la hausse des prix, le responsable de la DGCC explique  que le marché continuera d’être approvisionné correctement. 

Concernant le sucre dont la production nationale ne couvre que 20% des besoins, la fin de cette production, la période de grande consommation que constitue le ramadan peut justifier « une crise de l’offre » mais qui peut s’estomper si l’approvisionnement est suffisant. 

Et concernant le mois de ramadan, le directeur rassure que les stocks sont suffisants et qu’il n y a pas de rupture à craindre.

Par rapport au gaz, il existe des « difficultés réelles », parce que le prix  fournisseur du gaz est passé de  plus de 200 000 FCFA à plus de 500 000 FCFA. Des subventions « insoutenables » pour l’Etat.  Les prix ayant presque doublé, les subventions ne permettent plus de couvrir les coûts d’acquisition, ce qui explique l’abandon par certains opérateurs.

Fatoumata Maguiraga