La gestion des eaux usées, surtout en période d’hivernage, est devenue un problème sanitaire et environnemental majeur à Bamako. Les populations riveraines ne cessent de se plaindre de l’odeur dégagée par ces eaux sales, malgré les efforts du ministère de l’Environnement et de l’Assainissement à travers la l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (ANGESEM). Le canal de Quinzambougou, zone test Le ministre a donc finalement demandé à l’Agence de prendre des mesures afin que cette question environnementale ne soit plus qu’un mauvais souvenir pour les populations. l’ANGESEM a fait appel à la société sud-africaine, qui a mis à disposition du Mali 100 000 litres de solvant naturels. Un premier essai a été effectué le 4 septembre dans les caniveaux de Quinzambougou et à la station d’épuration de Sotuba, sous les yeux des directeurs nationaux de l’Environnement et de l’ANGESEM, du coordinateur de la société sud-africaine et du chef d’antenne du district de Bamako. Une première expérience concluante Les résultats ont été concluants pour cette première épuration. « Nous sommes désormais à l’abri des maladies et autres fléaux dus aux eaux usées. Nous encourageons notre gouvernement et ses partenaires », ont commenté des riverains du canal de Quinzambougou. Une équipe technique a par ailleurs été mobilisée pour former et équiper une vingtaine d’agents de l’ANGESEM qui seront affectés à la station d’épuration et à certains grands collecteurs du district de Bamako. Reste maintenant à faire la guerre aux déchets solides.
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Des solvants naturels contre les eaux usées
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