Le diabète est une maladie chronique due à une carence ou à un défaut d’utilisation de l’insuline, une hormone produite par le pancréas. Cette carence ou ce défaut entraà®ne une augmentation du taux de sucre dans le sang (hyperglycémie), ce qui a de multiples conséquences néfastes. Le diabète entraà®ne, entre autres, des problèmes aux reins, dans le système nerveux, des maladies cardio-vasculaires et peut causer la cécité. Au Mali, cette maladie évolue de façon exponentielle et n’épargne aucune catégorie d’âge, ni de sexe. Femmes, attention au diabète ! Selon l’enquête, les femmes sont les plus touchées par le diabète avec un taux de prévalence plus de 63, 7% . Chez les femmes ménagères, le taux est de 42,95%, suivi des fonctionnaires avec 27,85. La même enquête indique que le taux de diabète au Mali est de 9,3% sur l’ensemble de la population malienne et particulièrement à Bamako on note 12,8 % de prévalence. Les communes urbaines sont-elles plus touchées que celles rurales. Au nord, la ville de GAO est la commune urbaine la touchée avec 25% alors que Markhala, une commune rurale du Sud, est la plus touchée avec 14 ,6%. La tranche d’âge la plus exposée à cette maladie est comprise concernée, pour la tranche d’âge des 43- 52 ans, suivi de la tranche d’âge comprise entre 63 à 75 ans. Selon le Dr Abdoul Karim Sidibé, le diabète de type 2 est le plus fréquent au Mali. Et les enfants développent le diabète de type 1. Il déplore qu’au Mali, cette maladie ne soit pas diagnostiquée à temps. « Le malade peut développer cette maladie pendant plus de dix ans sans s’en rendre compte. Ce qui amène les complications. Depuis, 2011 les malades du diabète ont mis en place la Fédération nationale Diabétique président par El Hadji Balla Kouyaté dont la mission principale est la prise en charge des malades. Le 14 novembre prochain, la journée mondiale du diabète sera célébrée sur tout le territoire national avec pour thème : « Protégeons notre futur ». Les organisateurs promettent de sensibiliser l’opinion nationale sur la dangerosité de cette maladie pendant tout la campagne. .
