Le tout nouveau Ministre des Affaires Etrangères du Mali ne chome pas, à l’inverse de son prédecesseur, très peu entendu sur les questions sécuritaires qui touchent le mali et la coopération régionale en la matière. Alors que Ben laden vient d’être exécuté par les américains, surgit une autre menace, celle de la radicalisation d’AQMI, branche de l’organisation terroriste dans le septentrion malien. ATT qui tempête depuis des siècles sur l’organisation d’un grand sommet sur la sécurité dans la bande sahélo saharienne, semble avoir trouvé en Soumeylou Boubèye Maiga, le pélerin idéal pour mener un plaidoyer actif auprès de partenaires stratégiques comme la France. Désireux également d’un rapprochement avec son voisin algérien après un froid dans les relations diplomatiques, ATT y avait dépêché son ministre juste après la réunion des chefs d’états majors de bamako. Le marathon continue. Et maintenant, c’est à Paris que l’ancien Directeur de la DGSE ( Sécurité d’état), se rend pour rencontrer Alain Juppé, le ministe français des affaires pour discuter de coopération bilatérale et sécuritaire. La France tout comme le Mali est concernée par la question avec le rapt régulier de ses ressortissants ensuite détenus au Mali, et à l’heure actuelle, des otages français sont toujours aux mains d’AQMI. Si la France avait un moment opté pour la solution militaire et mené des raids avec la Mauritanie, le Mali s’est toujours positionné pour la négotiation en refusant de céder aux rançons, même si elle a libéré des terroristes en échange de Pierre Camatte, l’otage français qui a eu la vie sauve. Mais l’opération, pour retrouver le francais Germaneau, des forces conjointes fançaises et mauritaniennes, s’était déroulé sur le sol malien et sans que notre pays n’en soit avisé, en dépit du droit de poursuite international pour les pays menacés. Reste qu’aujourd’hui, il s’agira pour les deux pays d’harmoniser leurs vues sur la question. 48h pour convaincre Lors de sa visite, Soumeylou Boubèye Maiga devra discuter avec Alain Juppé de questions de sécurité bien entendu, des options à envisager pour tout au moins prévenir les envlèvements, mais déjà une campagne anti-Nord est orchestrée depuis des mois par les représentations consulaires françaises pour dissuader tout étranger de se balader dans la zone Nord avec des recettes du tourisme qui baissent. Par ailleurs, lors des entretiens des deux ministres, sera évoquée la crise lybienne, et les conséquences sur la sous région, la Libye étant un partenaire et investisseur clé au Mali, il y a de quoi s’en inquiéter. Quelles solutions envisager désormais alors que l’Union Africaine peine à trouver une issue à la guerre civile qui oppose les insurgés aux forces Pro Khaddafi, sans oublier la recrusdescence des rebelles, du trafic d’armes dans la zone et des menaces terroristes. Alors quand à ceux qui pensent que Soumeylou Boubèye Maiga, en fait trop depuis son arrivée au gouvernement, il n’y a pas de demi mesure en matière sécuritaire. Barack Obama lui cherche à décapiter Al Qaeda une bonne fois pour toutes.
