Diplôme d’études fondamentales : près de 170 000 candidats cette année

Trois jours d'épreuve Comme à  l'accoutumée, les épreuves ont démarré, hier lundi, 14 juin par la composition française. Trois sujets…

Trois jours d’épreuve Comme à  l’accoutumée, les épreuves ont démarré, hier lundi, 14 juin par la composition française. Trois sujets sont proposés, au choix des candidats. Le premier, ayant trait à  l’organisation du cinquantenaire, est ainsi libellé : « Dans le cadre de l’organisation du cinquantenaire de la fête de l’indépendance du Mali, décrivez dans une lettre adressée à  un ami étranger, les préparatifs de cette fête et ce que vous attendez de beau, d’extraordinaire, d’inoubliable le jour de la fête ». Auparavant, les candidats étaient priés de se débarrasser des antisèches et autres objets scolaires suspects. Dans la matinée d’hier, les centres d’examen du district de Bamako étaient plongés dans un calme total. A 7 heures 45, le centre de Faladié Sokoro a reçu la visite du ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, le Pr Salikou Sanogo, de la Directrice de l’Académie rive droite, Mme Togola Diama Sissouma, du Gouverneur du District de Bamako, Ibrahima Féfé Koné, du Maire du District de Bamako, Adama Sangaré. Etaient aussi présents, le directeur du Centre national des examens et des concours, Hassimi Adama Touré et quelque membres de son Cabinet. Au passage dans ce premier centre, les 600 candidats, repartis dans différentes salles, planchaient sur la rédaction et le président du centre d’assurer que toutes dispositions étaient prises pour la bonne tenue des examens dans son centre. Il a été enregistré, cependant, quatre absents du côté des candidats. Avant de remettre les sujets aux candidats, le ministre les a surtout invités à  compter sur eux-mêmes. Il soutiendra que c’est leur premier vrai diplôme. Avant d’ajouter que, cette année, des matières ont été ajoutées aux épreuves pour permettre aux élèves d’être compétitifs sur le plan national, sous-régional et international. Au groupe scolaire de Sabalibougou, 1 622 candidats sont repartis entre 7 centres. Au moment de notre passage, il a été relevé cinq cas d’absence non justifiée. En tout, la rive droite compte 19 430 candidats. Au centre de Tomikorobougou B, sur la rive gauche, 131 candidats sont à  la recherche de leur sésame. Le Président du centre a relevé une dizaine de cas d’absence non justifiée. Quant au Cap de l’Hippodrome, il compte 13 centres dont 11 classiques et deux arabiques. Le groupe scolaire de Missira V compte 177 candidats qui sont repartis dans six centres. Pour la rive gauche, ce sont plus de 21 126 candidats pour le classique et 1149 pour l’Arabe qui composent. Partout o๠le ministre est passé, il a tenu à  encourager les candidats et en même temps souhaiter bonne chance pour le bon déroulement des examens. Il faut retenir qu’ils sont, cette année, 169 678 candidats contre 146 784 candidats en 2009, répartis entre 119 centres d’examen à  travers le pays, à  se lancer à  l’assaut du précieux sésame qui ouvre la porte aux études secondaires. La Région de Kayes compte 8 703 candidats, elle est suivie de Kita avec 7 404 candidats. A Kati et à  Sikasso, on dénombre respectivement 25 511 et 23 085. Koutiala comptabilise 7 877 candidats. Ils sont 17 409 candidats en compétition à  Ségou contre 9 209 à  San. La région de Mopti a 4 897 candidats. Ils sont 7 662 en lice à  Douentza. Et Tombouctou compte 3 400 contre 3763 à  Gao et 282 candidats à  Kidal.