Djiguiba Kéita: « Il faut que le gouvernement écoute les forces vives de la Nation »

En attendant la reprise des pourparlers inclusifs inter-maliens d'Alger ce mois, prévue théoriquement ce mois de janvier, C'’est à  un…

En attendant la reprise des pourparlers inclusifs inter-maliens d’Alger ce mois, prévue théoriquement ce mois de janvier, C’’est à  un véritable exercice d’explication de texte que se livrent les parties prenantes au processus. C’’est notamment le cas du Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inclusif inter-malien, Modibo et la Minusma. De part et d’autre, on va à  la rencontre des partenaires sociaux, les partis politiques et la société civile pour disséquer le contenu du document qui doit servir de base à  un futur préaccord à  signer dans la capitale algérienne. Entamés mercredi, les travaux de restitution dudit document par la Minusma se sont poursuivis jeudi matin avec la rencontre des partis politiques de l’opposition. l’occasion a été saisie par l’opposition pour émettre ses réserves sur le projet d’accord. « Sur ce document nous avons beaucoup de griefs », affirme Djiguiba Kéita dit PPR du parti pour la renaissance (Parena). Il s’insurge surtout contre le préambule du projet d’accord qui lui semble erronée. « D’abord dans le préambule, C’’est une contre-vérité et C’’est de la falsification de l’histoire de dire qu’il y a la crise parce que le nord est mal développé, parce que les nordistes ne sont pas dans l’administration. » C’’est faux et archi-faux selon lui car « nous avons eu des Premiers ministres touaregs, des Premiers ministres sonrhaà¯. Les représentants du nord sont partout. Le Mali n’est pas développé et C’’est de Kayes à  Kidal ». l’opposant pense qu’il faut, dans le préambule, réaffirmer l’attachement du Mali à  la constitution du 25 février 1992, à  l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013, à  l’intégrité, la laà¯cité et le caractère unitaire. Djiguiba Kéita fustige l’attitude du gouvernement qu’il invite à  écouter les forces vives. « Que le gouvernement cesse l’autisme, de fermer les oreilles et de refuser d’écouter les forces vives de la nation. Encore une fois, il faut le gouvernement ait le courage d’affronter l’opposition, la majorité et la société civile pour qu’en vase clos ces quatre composantes se retrouvent pour parler du Mali est une demande de bon sens », a-t-il martelé.