Doing Business 2011 : le Mali à la 153è place grâce à trois réformes

Selon le document de référence de la Banque Mondiale, le Mali fait partie des 30 économies qui se sont le…

Selon le document de référence de la Banque Mondiale, le Mali fait partie des 30 économies qui se sont le plus améliorées au cours de ces cinq dernières années. Le rapport annuel Doing Business vient d’être publié par l’IFC et la Banque Mondiale. Ledit rapport analyse les réglementations qui s’appliquent aux entreprises d’une économie au cours de leur cycle de vie, notamment dans leur phase de démarrage et d’exploitation, leurs échanges commerciaux transfrontaliers, le paiement de leurs impôts et taxes et leur fermeture. C’est donc à  travers la facilitation de l’obtention des permis de construire, le transfert de propriété et l’élimination des contrôles redondants des marchandises à  l’import, le Mali a réalisé des prouesses. Ainsi, au cours des douze derniers mois, le Mali a fait des réformes majeures tendant à  l’amélioration du climat des affaires. Suite aux réformes, il progresse de deux places dans le classement établi et se retrouve à  la 153ème place sur les 183 pays concernés. Le Rwanda, le Cap-Vert et la Zambie figurent parmi les 10 économies du monde qui ont le plus amélioré leur climat des affaires pour les entreprises locales l’année dernière. Grâce aux nouvelles mesures adoptées, le Rwanda a progressé de 12 places dans le classement global et le Cap Vert et la Zambie, de 10 et 8 places respectivement. Le Ghana est le pays qui a le plus facilité l’accès au crédit pour les entreprises, tandis que le Malawi s’est illustré à  l’échelle mondiale par les améliorations apportées à  sa réglementation sur l’exécution des contrats. De nombreuses économies d’Afrique ont amélioré leurs procédures relatives au commerce transfrontalier, une tendance en partie attribuable aux efforts d’intégration du commerce régional.  » Ces développements nous rappellent, une fois de plus, que la coopération réglementaire entre les économies porte ses fruits « , a expliqué Janamitra Devan, vice-président, Section développement des secteurs privé et financier de la Banque mondiale.  » Près de 30 % des réformes adoptées l’année dernière sur la facilitation du commerce transfrontalier à  l’échelle mondiale ont eu lieu en Afrique subsaharienne « , a-t-il ajouté. Au Maghreb, le bilan est mitigé. Le Maroc (114e) et l’Algérie (136e) stagnent. Par contre, la Tunisie est toujours en haut du classement (55e) et, en gagnant 3 places. Les pays anglophones de l’Afrique ont enregistré un progrès net. à€ la 58e place, ex-à¦quo avec la Zambie, le Rwanda fait le bond le plus spectaculaire du continent (+12 places). Les réformes dans la délivrance des permis de construire, l’accès au crédit ou encore le commerce international ont porté leurs fruits, selon le rapport. L’Afrique subsaharienne anglophone, vers laquelle le Rwanda se tourne de plus en plus, progresse à  grande vitesse. De belles avancées sont enregistrées notamment au Ghana (+10 places, 67e) et en Ouganda (+7 places, 122e). Mais c’est toujours l’Afrique du Sud qui est la mieux classée de cet ensemble (34e), bien qu’elle ait perdu deux places. L’Afrique francophone reste à  quai Parmi les pays francophones d’Afrique, certains progressent notablement, comme le Cameroun (+5 places, 168e) qui a réformé ses procédures de création d’entreprise. De même que la République démocratique du Congo (RDC, 175e), qui grâce notamment au permis de construire et aux facilitée des permis de construire, gagne 4 points. Après avoir mené à  bien des réformes dans 4 des 9 secteurs, le Burkina (151e) progresse de 3 places. Quant au Bénin (170e), le Gabon (156), le Mali (153e) et le Togo (160e) n’en gagnent que 2. La Côte d’Ivoire (-1, 169e) ainsi le Madagascar ont régressé quand bien même, ces deux pays ont mené à  bien des rénovations validées par le rapport. Les troubles politiques dans ces pays ont sont pour quelque chose. Notons que le Sénégal (152e) et la Guinée (179e), ont reculé chacun d’une place.