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Doing Business 2015: le Mali gagne neuf places

Cet instrument de mesure international, composé d'une dizaine d'indicateurs (création d'entreprises, octroi de permis de construire, protection des investisseurs, etc)…

Cet instrument de mesure international, composé d’une dizaine d’indicateurs (création d’entreprises, octroi de permis de construire, protection des investisseurs, etc) mesure les progrès réalisés dans la mise en oeuvre de réformes facilitant la pratique des affaires. Des progrès significatifs ont été enregistrés entre autres sur les indicateurs « Octroi de Permis de Construire » (avancée de 9 places), «Protection des Investisseurs» (avancée de 7 places.), tandis que sur ceux du «Paiement des Impôts et taxes » et «Exécution des Contrats » restent stable. Des efforts sont à  faire sur les indicateurs tels que « Création d’entreprises », « transfert de propriété », «Règlement de l’insolvabilité ». En ce qui concerne le Mali, le classement régional se traduit ainsi : dans l’espace UEMOA le Mali récupère sa 1ère place sur les 8 Etats après une année d’efforts soutenus dans la mise en oeuvre des réformes, au niveau de la CEDEAO le Mali se classe 5ème sur les 15 Etats et dans l’Afrique Sub Saharienne 19ème sur 47. Ces résultats appréciables enregistrés par le Mali sont dus notamment à  une nouvelle dynamique instaurée dans l’amélioration du climat des affaires, à  la solidité des réformes effectuées et au bon maillage entre les secteurs public et privé. En effet, le Plan d’actions 2014 décliné en trois axes stratégiques (Attractivité du Mali, Pratique réelle et réinvestissement, Bonne Gouvernance) adopté par le Comité mixte de suivi des réformes Etat/Secteur, présidé par le Premier ministre Moussa Mara en est une traduction. Sous l’égide du ministre de l’industrie et de la promotion des investissements, M. Moustapha Ben Barka, un Plan stratégique et opérationnel 2015 – 2017, est en cours d’élaboration. Il sera accompagné d’un dispositif de suivi et évaluation de la mise en oeuvre des réformes. Par ailleurs, un ambitieux Plan de communication sera déployé à  l’endroit des investisseurs nationaux et étrangers pour les informer des efforts de sécurisation de leurs investissements et prendra en compte également les efforts du gouvernement malien en termes de bonne gouvernance et de modernisation de l’administration, toutes choses qui concourent à  l’amélioration de l’environnement des affaires. Ce plan est également destiné non seulement à  informer le grand public mais aussi à  l’amener à  une appropriation des réformes. En outre, on peut noter une avancée significative sur la question de l’accès au financement à  travers l’opérationnalisation récente du Fonds de Garantie du Secteur Privé (FGSP) qui vient compléter la disponibilité en ligne du site d’information sur les procédures administratives liées à  l’investissement eRegulations Mali (www.mali.eregulations.org)./. « Nos données montrent que l’Afrique subsaharienne a enregistré le plus grand nombre de réformes sur 2013/14 ayant facilité le climat des affaires, avec 75 réformes sur les 230 recensées à  travers le monde. Pourtant, malgré ces réformes, des défis persistent dans la région. Par exemple, l’incorporation d’entreprises continue d’être plus coûteuse et complexe en moyenne que dans toute autre région » a déclaré Melissa Johns, conseillère, du Groupe des indicateurs mondiaux, à‰conomie du développement, du Groupe de la Banque mondiale.