Don du sang : quelle sécurité pour les donneurs et les receveurs

La problématique des produits sanguins se pose dans nos pays. Souvent le sang est mal conservé et peut perdre ses…

La problématique des produits sanguins se pose dans nos pays. Souvent le sang est mal conservé et peut perdre ses qualités. Le sang circule dans les vaisseaux à  travers tout l’organisme, o๠il joue un rôle essentiel : nutrition, respiration, régulation, défense entre autres. C’’est un tissu vivant, composé de cellules qui baignent dans un liquide appelé le plasma. Le volume de la masse sanguine est d’environ 5 litres pour un adulte mais varie selon son sexe, son poids et sa taille. Trois types de cellules coexistent dans le sang : les globules rouges, les globules blancs, et les plaquettes. Dans le monde, huit personnes sur dix n’ont pas accès à  la sécurité transfusionnelle. Elle est pourtant indispensable, voire vitale, dans le traitement de nombreuses pathologies. C’’est pourquoi il est essentiel de sensibiliser les populations aux enjeux des dons du sang. C’’est pour cela que le don du sang est soumis à  de nombreux contrôles. N’importe qui ne peut pas donner son sang. Test systématique des poches de sang Au Mali et dans certains pays européens comme la France, le don de sang est gratuit et bénévole. Cela permet de garder une certaine éthique autour des produits sanguins. Pour donner son sang, il faut avoir entre 18 et 70 ans révolus. Il faut être en bonne santé et peser au moins 50 kilogrammes. Ne jamais se faire prélever son sang à  jeun. Cela signifie qu’il faut manger avant de donner son sang. Le donneur doit respecter ces quelques consignes pour sa propre sécurité. Pour la sécurité du receveur, le sang, une fois prélevé doit être soumis à  des examens préalables avant de pouvoir être utilisé pour une transfusion. Quelques maladies sont systématiquement recherchées tels que le Sida, l’hépatite B et C ainsi que la syphilis. Le Service du Sang fait tout ce qui est possible pour garantir une sécurité optimale des transfusions sanguines. L’interrogatoire des donneurs et les analyses systématiques sont des mesures qui réduisent au maximum les risques. Ceci permet de prendre le sang dans les conditions optimales. Comme on le dit : « donner son sang pour sauver des vies ».