Samedi matin, sur le terrain de l’école Kalanso. des jeunes gens courent avec soit un gant, soit une batte plate à  la main. Ils s’entraà®nent au cricket, un jeu arrivé au Mali au début des années 2000 par l’intermédiaire d’un professeur d’anglais de cet établissement. Ce dernier veut partager son amour pour ce sport dont les matches se déroulent en deux manches disputées par deux équipes de 11 joueurs. Une Association pour le cricket au Mali voit le jour en 2002 et obtient en 2005 l’agrément du ministère des Sports et de l’International Cricket Council (ICC). Cricket à  Bamako Les règles sont simples, si l’on en croit le directeur technique national, Ichakha Fofana. « La première équipe, les batteurs, a pour objectif de « battre  » la balle, la deuxième, les chasseurs, veut l’attraper. C’’est la base du jeu », explique-t-il. « Pour pouvoir marquer, il faut que les batteurs frappent la balle. Et essayent de courir entre les guichets. Si le batteur ne finit pas sa course avant que la balle ne soit rattrapée par le chasseur ou si la balle touche le guichet, il est éliminé». En face, l’objectif est, soit de rattraper la balle avant qu’elle ne tombe, soit de la récupérer avant que le batteur ne finisse sa course. « Si l’une des équipes marque 50 points en 10 séries, la manche est changée. Le match, qui se joue en 90 minutes, est remporté par l’équipe qui arrive à  dépasser l’autre, ne serait-ce que d’un point » explique celui qui pratique ce sport depuis plus de dix ans. Depuis le 11 avril dernier, le 9ème tournoi scolaire bat son plein avec quatorze équipes participantes. Les demi-finales sont prévues le 16 mai prochain et opposeront les lycées Ba Fanta Coulibaly, Kariba Boité, Mama Traoré, et l’université Dreamteam. Cette année, et pour la première fois, deux équipes universitaires participent à  la compétition. Le rêve de la Fédération malienne de cricket (FEMACRICK) est d’obtenir un terrain exclusivement dédié à  la pratique de ce sport.