Du souffle pour les enfants du Mali

Ce Plan vise 4 programmes dont l'éducation, la santé, la participation à  un niveau de vie décent, la gestion des…

Ce Plan vise 4 programmes dont l’éducation, la santé, la participation à  un niveau de vie décent, la gestion des désastres, a été lancé ce jeudi 23 juin 2011 à  l’Hôtel de l’Amitié. La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Konaré Mariam Kalapo et était présidée par le Directeur national de Plan Mali, Dr Amadou Bocoum. Le Plan stratégique 2012-2016 présente une analyse de la situation des droits des enfants au Mali, la réponse stratégique aux écarts dans la réalisation des droits de l’enfant et les implications en termes de ressources, etc. Il s’inscrit en droite ligne des priorités du Gouvernement et de la Convention des Nations Unies sur les Droits des enfants, et engage 292 communautés et des centaines de partenaires. L’assistance très nombreuse a suivi avec beaucoup d’intérêt la présentation du Plan quinquennal développé par Michelet William, directeur des programmes de Plan Mali. L’orateur a donné les objectifs du Plan qui tournent autour de la lutte contre la pauvreté dont l’effet se répercute cruellement sur les enfants. Pour sa part, le ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Konaré Mariam Kalapo a salué les efforts de Plan Mali sur le terrain en matière de promotion des droits des enfants avant de réitérer l’accompagnement du Gouvernement dans la mise en œuvre du présent Plan quinquennal adopté par Plan Mali. Situation des droits des enfants au Mali La situation des droits de l’enfant au Mali reste encore préoccupante. En effet, sur les 14,5 millions d’habitants que compte, plus de la moitié a moins de 17 ans et près de la moitié de cette moitié vit dans la pauvreté. Le Mali a ratifié les principales conventions des Nations Unies sur les droits de l’homme et de l’enfant mais les institutions publiques sont moins fermes sur certaines questions et ne respectent pas souvent leurs engagements. C’est ainsi que la pratique de l’excision et d’autres violations des droits de l’enfant persistent au Mali, en particulier dans les zones rurales. Les causes profondes des violations des droits de l’enfant sont la pauvreté, la persistance des attitudes traditionnelles et des structures sociales qui aggravent les inégalités sociales et de genre. Une raison importante de la dominance de ces croyances et pratiques culturelles traditionnelles au Mali est liée à  une contre-performance du secteur de l’éducation.