Ebola au Mali, situation sous-contrôle?

Des points quotidiens, des opérations de communication avec les plus hautes autorités qui visitent et s'assurent de l'efficacité des dispositifs…

Des points quotidiens, des opérations de communication avec les plus hautes autorités qui visitent et s’assurent de l’efficacité des dispositifs mis en place, on met les bouchées doubles au Mali pour rassurer sur la vague des cas d’Ebola qui touche le pays depuis plus d’une semaine. Même le Président de la République a tenu à  aller discuter avec les médecins mais aussi le patient soigné en ce moment au niveau du Centre opérationnel d’urgence, qui centralise les actions menées pur faire face à  la menace Ebola au Mali. Au total, le Mali, dernier pays en date touché par Ebola, déplore depuis un mois quatre morts pour cinq cas répertoriés, dont une fillette de deux ans et un imam guinéen décédé le 25 octobre à  Bamako. Le foyer de Kayes est « éteint » Le nombre de personnes placées sous surveillance est passé de 577 à  330 ce mercredi 19 novembre. « Les personnes contacts liées au cas de Kayes ne sont plus en observation, car ce foyer de la maladie est éteint après une période de plus de 21 jours. Elles ne sont donc plus comptabilisées, d’o๠la baisse du nombre de personnes-contacts par rapport aux situations précédentes » peut-on lire dans le communiqué quotidien publié par le Centre opérationnel d’urgence. Autre information donnée par le communiqué, le médecin de la Clinique Pasteur qui avait été en contact avec le malade guinéen et a été déclaré positif, et mis en traitement par les services spécialisés va mieux. « Son état de santé présente une amélioration notable », selon le Coordinateur du centre, le Dr Samba Sow. De bonnes nouvelles qui ne devraient cependant pas pousser à  relâcher la vigilance. Le message reste clair, comme l’a rappelé le président Ibrahim Boubacar Keà¯ta qui s’est rendu lundi du côté malien de Kourémalé. « Je vous demande de redoubler de vigilance. Nous ne fermons pas les frontières, mais ne laissez personne entrer au Mali sans qu’il ne se lave les mains, et sans prendre sa température », a déclaré M. Keà¯ta. Au niveau des administrations, des écoles, des services sanitaires, les mesures ont été renforcées et désormais les scanners à  température scrutent les visiteurs qui doivent également passer par la case lavage des mains. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a de son côté annoncé qu’elle intensifie ses efforts pour empêcher l’épidémie d’Ebola de se propager au Mali en travaillant pour identifier toutes les chaà®nes de transmission et en intensifiant les campagnes de mobilisation sociale pour inclure un éventail d’acteurs, des chefs religieux aux conducteurs de camions et d’autobus. l’instance onusienne annonce cependant des chiffres légèrement différents de ceux des autorités maliennes puisqu’elle parle de « six cas d’Ebola, avec 5 décès après que le virus a été réintroduit dans le pays le mois dernier ». Pour rappel, les numéros verts suivants sont à  la disposition du public pour se renseigner et signaler d’éventuels cas suspects : 80 00 89 89 / 80 00 88 88 / 80 00 77 77.