Ebola: pas de cas au Mali, le plan de prévention renforcé

La propagation du virus de la fièvre hémorragique Ebola est un sujet d'inquiétude pour le monde entier. L'OMS met les…

La propagation du virus de la fièvre hémorragique Ebola est un sujet d’inquiétude pour le monde entier. L’OMS met les bouchées doubles pour faire face à  l’épidémie. Au Mali, pays voisin de la Guinée o๠des centaines de personnes sont mortes, on ne reste pas les bras croisés. Le gouvernement à  travers le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique prend ses dispositions pour parer à  toute éventualité et protéger au maximum les populations. Les autorités maliennes ont ainsi fait le point de la gestion de la fièvre hémorragique à  virus Ebola au Mali du début de l’épidémie jusqu’ à  la date du 04 aout 2014. C’’était à  la suite d’une réunion interministérielle au département de la santé ce lundi 10 aout 2014. Selon le directeur du Centre National d’Appui à  la lutte contre la Maladie, aucun cas confirmé de fièvre Ebola n’a été enregistré au Mali. « Au total treize cas suspects, dont une dépouille mortelle, ont été examinés au laboratoire et se sont tous révélés négatifs » a déclaré le Professeur Samba Sow. Vu l’allure à  laquelle le virus se propage en Afrique de l’ouest et maintenant même au-delà , les autorités maliennes ont renforcé les dispositifs mis en place. Il s’agit de continuer à  partager les informations épidémiologiques et entreprendre des actions de préventions et de riposte contre cette redoutable maladie. Les stocks d’intrants au niveau des cordons sanitaires du district de Bamako seront également renforcés, la supervision des sites et les communications intensives sur tous les médias de la place seront intensifiés. Selon le Professeur Sow, une brigade communautaire est sur les sites frontaliers pour surveiller les flux de motocyclistes et toute personne qui peut venir par des petits chemins. Ces personnes volontaires seront appuyées par l’Etat par des moyens de mobilité et des communication pour mieux mener la surveillance. En outre, le plan de contingence a été révisé. Un premier plan de contingence a été élaboré pour une période de deux mois sur la base de 20 cas attendus. Le budget du nouveau plan de contingence validé par le ministre de la santé et de l’hygiène publique a été estimé à  1,396 milliards de francs CFA. Il faut signaler qu’il est désormais possible de faire des cas suspects au Mali. Auparavant, il fallait envoyer les prélèvements aux à‰tats-Unis. Ceci devrait permettre la prise en charge rapide des cas suspects, entre 6 et 8 heures, selon le Professeur Sow. Qui a de nouveau appelé à  la vigilance et à  la prudence pour éviter que l’épidémie, qui se transmet par contact direct avec le sang et les liquides biologiques, ne s’étende au Mali.