Ebola: sommet d’urgence à Accra

La CEDEAO ne baisse pas la garde face à  l'épidémie de fièvre hémorragique à  virus Ebola. L'organisation sous-régionale organise à …

La CEDEAO ne baisse pas la garde face à  l’épidémie de fièvre hémorragique à  virus Ebola. L’organisation sous-régionale organise à  compter de ce 26 août au Ghana une série de réunions sous les auspices pour trouver une approche commune dans le cadre de la lutte contre la maladie mortelle. L’épidémie a déjà  fait près de 1500 morts dans la sous-région. Une réunion d’experts s’est ouverte ce mardi sous la houlette de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) dans la capitale. Elle se tiendra également en présence de représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des Centres américains pour le contrôle des maladies. Le président ghanéen Mahama avait annoncé le vendredi dernier qu’il y aurait une réunion des ministres de la Santé de la CEDEAO suivie d’un sommet des chefs d’Etat pour s’entendre sur les mesures à  prendre pour éliminer Ebola. Le chef de l’Etat ghanéen, par ailleurs président en exercice de la CEDEAO, a souligné que, pour le moment, de nombreuses ripostes à  l’épidémie d’Ebola étaient ponctuelles et non conformes aux directives de l’OMS pour le contrôle de cette maladie. « Nous devons rationaliser les procédures de dépistage et de quarantaine entre autres mesures », a estimé le président Mahama. Ce sera la seconde série de réunions à  Accra sur la menace Ebola. Plusieurs pays prennent des mesures comme la fermeture des frontières terrestres, l’interdiction de vols vers et en provenance des principaux pays touchés par Ebola (Guinée, Liberia et Sierra Leone), la limitation des déplacements des personnes vers et hors de ces pays et l’interdiction des conférences internationales, matches de football et vastes rassemblements. Cette maladie mortelle a déjà  tué au moins 1400 personnes dans ces trois pays, alors que l’OMS a annoncé que son bilan était vraisemblablement sous-estimé car les familles sont dans le déni ou ont peur de reconnaà®tre que leurs êtres chers pourraient avoir contracté cette maladie tant redoutée.