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Ecole: Encore des grèves!

l'arrêt de travail décrété par le Syndicat National de l'Enseignement de Base (SYNEB) fait planer une menace grave sur la…

l’arrêt de travail décrété par le Syndicat National de l’Enseignement de Base (SYNEB) fait planer une menace grave sur la tenue des évaluations du 1er trimestre de l’année scolaire en cours. Le Mali détient désormais le triste record des années perturbées et inachevées dans la sous-région a cause des grèves, aussi bien du personnel enseignant de l’éducation que des étudiants. l’année scolaire 2010-2011 a été très mouvementée et marquée par des grèves à  répétition du corps enseignant. l’année scolaire 2011-2012, qui n’a d’ailleurs pas encore réellement commence, est déjà  menacée par la désertion des classes des enseignants de certains syndicats de l’éducation nationale. Il s’agit des enseignants de la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaire (COSES) et de ceux du Syndicat National de l’Enseignement de Base (SYNEB). Tous deux ont décrétés une grève illimitée pour revendiquer leurs droits dont les points essentiels sont l’intégration des contractuels à  la fonction publique de l’Etat et le reversement immédiat des prélèvements de salaire effectués dans le cadre de l’AMO. Ainsi, depuis le jeudi 07 novembre 2011, la COSES observe un arrêt de travail. Même si le mouvement n’est pas suivi par l’ensemble des militants des différents syndicats de la coordination, il n’en demeure pas moins que les cours dans plusieurs établissements publics du pays connaissent de sérieuses perturbations. Le Syndicat National des Enseignements de Base (SYNEB) qui est entré dans la danse vendredi dernier semble connaà®tre un large succès comme on peut le constater dans plusieurs écoles de la capitale. Ces deux mouvements de grève paralysent le déroulement normal des cours et mettent en péril l’année scolaire 2011-2012. On se rappelle de la grève illimitée de SNESUP du mois de février à  juillet 2010 qui avait contraint le gouvernement à  prendre des mesures exceptionnelles allant jusqu’à  la fermeture des facultés de l’ université de Bamako. Pour mettre de l’ordre dans la gestion de l’université, selon les plus hautes autorités. l’histoire est en train de donner raison finalement à  un intervenant lors d’un débat au centre Djoliba qui disait ainsi « quant la démocratie est entrée par la porte et l’école malienne est sortie par la fenêtre.