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Edito : Appel pour Françoise Larribe, l’otage malade d’AQMI !

Françoise Larribe est la seule femme, du groupe des 7 otages d'AQMI enlevés le 16 septembre dernier au Nord du…

Françoise Larribe est la seule femme, du groupe des 7 otages d’AQMI enlevés le 16 septembre dernier au Nord du Niger. l’inquiétude reste vive sur le sort de l’épouse de l’un des cinq français, également détenu par l’organisation islamiste. Françoise Larribe, avant son enlèvement, avait subi une chimiothérapie, un traitement médical radical, lié au cancer et qui occasionne une fatigue intense, a rapporté l‘un de ses proches. Si le Quai d’Orsay en France, se refuse à  tout commentaire, sauf celui d’être prêt à  négocier, le premier ministre Nigérien a indiqué, ce week-end au sommet de Montreux que les otages étaient bien en vie, mais le mystère demeure. De son côté, Amadou Toumani Touré, avait appelé à  la libération de cette femmes, mais il reste impuissant à  donner plus d’informations. Et très peu d’autorités montent au créneau, appellent à  l’aide, à  la libération de cette femme malade, se contentant de déclarations de principes ! Aqmi mène la danse. Le dernier otage enlevé, Michel Germaneau était lui aussi dans un état déplorable, et l’issue a été fatale, de même que Pierre Camatte qui affirmait récemment dans une interview à  France 2, qu’il se trouvait très mal aux mains des ravisseurs. l’on se demande alors qu’elles sont les véritables conditions de détention de ces otages aux mains d’AQMI, malgré les déclarations officielles. «Â  Les otages vont bien, ils sont bien traités! », a affirmé une branche de l’organisation, dont certaines sont plus radicales que d’autres. Le degré de compassion ou de pitié de ces hommes armés ne peut être certain. Pierre Camatte affirmait, que le leader Abou Zeid était un homme sans pitié et à  l’origine de l’exécution de l’otage britannique Edwyn Dyer, en 2009… Reste que le temps joue contre Françoise Larribe et l’aspect psychologique de la détention pourrait aggraver son état. On peut imaginer qu’il n’est pas aisé de se trouver entre les mains d’hommes enturbannés, armés et dont les motivations, si elles sont plus ou moins connues de l‘opinion, restent imprévisibles. Pitié pour Françoise Larribe !