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Edito : Bonne chance Barack !

Il a déchaà®né les passions en 2008. Emballé les Africains de Nairobi à  Mombasa, de Paris à  Los Angeles, noir…

Il a déchaà®né les passions en 2008. Emballé les Africains de Nairobi à  Mombasa, de Paris à  Los Angeles, noir métis qu’il était, symbole qu’il représentait pour l’émergence des Noirs. Mais désormais, Obama ne passionne plus autant qu’avant. On se rappellera bien sûr de ce discours prononcé à  Accra. « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes », nous lançait l’ami Obama, ce lointain cousin d’Afrique, pour qui l’Amérique représentait la priorité. Fort de ses origines, mais plus encore inspiré par ce peuple plein d’espoir, Obama espère un second mandat. Pour convaincre les Américains d’abord. Poursuivre sa réforme de la santé, en finir avec la guerre en Afghanistan, et relancer l’économie et l’emploi pour les couches défavorisées. Voilà  les priorités du 44è président des Etats-Unis. D’Obama, on retiendra un phénomène exceptionnel tel l’Ouragan Sandy, bon présage ? De lui, on admettre un politicien hors pair, qui aura bousculé tous les codes, éreinté les Républicains WASP, et écorné les lobbies influents du Capitole au Congrès. Obama, c’est enfin un modèle politique étonnant, un visionnaire, qui aura pris le temps d’étudier ses concitoyens Américains. La race elle n’a plus de poids désormais. Il poursuivra malgré tout les rêves de son père… Quant à  nous les Africains, nous souhaiterons bonne chance à  Obama le 6 novembre et retournerons à  nos vastes défis : Gouvernance, indépendance économique, équilibre mondial, mais surtout, paix, sécurité et développement. Sans quoi, le Ghana risque de rester le seul pays d’Afrique sub-saharienne o๠Obama mettre les pieds… A Bamako, la question est ailleurs. Au nord certainement ! A Tombouctou, diront les fils de l’Oncle Sam.