IdéesÉditos, Idées




Edito : La guerre, une affaire de moyens d’abord…

Ainsi donc, C'’est la stratégie mise en avant ces derniers temps. On prépare la guerre, mais on reste vaille que…

Ainsi donc, C’’est la stratégie mise en avant ces derniers temps. On prépare la guerre, mais on reste vaille que vaille ouvert au dialogue. En réalité, avons-nous d’autres choix ? Et celui qui veut la paix, prépare la guerre. Sera-t-elle inévitable ou n’est-elle pas pour de suite ? Dans les grins et salons feutrés de Bamako, on est sceptique sur cette «Â option » . «Â La guerre, mon œil, claque Abou un jeune chômeur, je me demande encore ce qu’il y a négocier ? ». Et ailleurs, «Â il faut dialoguer! ». «Â Envisager une solution négociée au possible ». Voilà  pourquoi nous assistons à  déclarations inverses des autorités. Charia réduite à  Kidal, Azawad à  libérer par les forces rebelles touaregs, l’équation se resserre. Les ennemis d’hier refont surface après avoir été boutés par leurs alliés de circonstance. Précipités à  Ouagadougou, auprès du médiateur Balaise, le MNLA a suivi le mouvement d’Iyad Ag Ghaly… Ils ont compris que pour exister encore, il leur faudrait gagner du temps et considérer Bamako… De son côté, Bamako a aussi entrevu qu’il fallait ménager les uns et les autres, satisfaire l’envie des patriotes d’en découdre avec les occupants, en prônant haut fort l’inévitable intervention, tout en tendant la perche aux assaillants; Parce que tout simplement, nous n’avons pas les moyens de la politique guerrière… ! Drôle d’équation que cette crise malienne, qui n’en finit pas d’étonner les uns et les autres, d’indigner beaucoup, tout en faisant les affaires de certains…. Il nous faut voir entre les mailles du filet, o๠s’accrochent les griffes de nos ennemis, qu’ils fussent Maliens ou d’ailleursÂ