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Edito : Quelle Afrique voulons-nous demain ?

Le sommet Etats-Unis Afrique a en quelque sorte débuté ce lundi à  Washington avec de nombreux "Side Events" ou "signatures…

Le sommet Etats-Unis Afrique a en quelque sorte débuté ce lundi à  Washington avec de nombreux « Side Events » ou « signatures events », tels que décliné dans le programme officiel. Des panels qui réunissent la société civile face à  des leaders, des débats sur l’implication des femmes dans le processus de paix à  l’heure ou elles sont les grandes victimes des conflits, des thématiques sur la sécurité alimentaire face au changement climatique, mais aussi comment combattre le trafic d’animaux sauvages en Afrique. Le programme est vaste et les rencontres sont nombreuses. En marge de ces panels, les leaders rencontrent le secrétaire d’Etat John Kerry, tout comme certains chefs d’Etats Africains rencontrent déjà  leurs ressortissants tel le nigerian Jonathan Goodluck. Demain mardi, la grande rencontre Africa Business Leaders, sera l’évènement du sommet. Un panel business de haut niveau avec près de 6 chefs d’Etats africains dont le sénégalais Macky Sall, le rwandais Paul Kagamé, Michael Bloomberg, le maire de New York, ou encore la sud-africaine Dlamini Zuma; l’homme d’affaire nigérian Aliko Dangote, et enfin la clôture avec le président américain Barack Obama. L’Africa Business Forum s’intéressera aux investissements privés en Afrique, au problème des infrastructures mais aussi à  l’apport des nouvelles technologies au développement. Ce lundi, l’Agoa forum, aura également réuni des experts sur la question de la croissance en Afrique. Selon Michael Froman, le représentant américain au Commerce, les importations des Etats-Unis des pays ayant bénéficié de l’AGOA ont désormais atteint plus de 26 milliards de dollars. Sur le plan de l’agriculture, il faut évidemment renforcer les capacités des exploitants agricoles et les techniques pour permettre une meilleure industrialisation. Enfin de compte, ce sommet posera sur la table les grandes thématiques qui concernent le futur de l’Afrique. Malgré tout, pourquoi faut-il que ce soit une fois de plus, les autres, en l’occurrence les Américains, qui projettent ce futur à  notre place ?