« Cacofonie »

La finale de la « honte ». C’est la formule utilisée par plusieurs médias pour désigner la finale retour de Ligue des…

La finale de la « honte ». C’est la formule utilisée par plusieurs médias pour désigner la finale retour de Ligue des champions africaine entre l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca. Un incompréhensible fiasco qui donne une nouvelle fois du grain à moudre aux détracteurs du football africain. Alors qu’ils menaient 1-0, les joueurs de l’Espérance ont vu les Casablancais égaliser à l’heure de jeu. Mais l’arbitre signalait un hors-jeu sans faire appel à l’arbitrage vidéo précisant qu’il ne fonctionnait pas, ce qui a provoqué la colère du camp marocain. Dans la foulée, les Wydadis réclamaient l’usage du VAR pour juger de la validité de leur but égalisateur. Seulement, le VAR ne fonctionnait pas (comme lors de la finale retour de l’édition précédente à Radès entre l’Espérance et Al Ahly). Les joueurs du WAC ne souhaitant pas reprendre dans ses conditions, la rencontre a alors été interrompue pendant 1h20 jusqu’à ce que le corps arbitral ne décide de mettre fin au match et de titrer les joueurs tunisiens. Très embarrassée, la CAF a tenu une réunion extraordinaire à Paris à l’issue de laquelle, il a été décidé de rejouer le match sur terrain neutre. En père fouettard et en régulateur, la CAF a donc tranché. Elle est dans son rôle, plutôt la fréquence à laquelle elle enfile son uniforme de pompier qui questionne. Plusieurs arbitres ont déjà été suspendu par la confédération, estimant leurs performances pas à la hauteur, l’équipe U-17 de Guinée sanctionné pour des fraudes sur l’âge, ou encore le glissement des CAN. Il faudra beaucoup d’or pour redorer le blason déjà plein de rouille de l’instance africaine. Pourquoi autant de couacs, d’erreurs de castings et de scandales à répétition ? La copie doit être revue, et le plus tôt, à quelques jours du début de sa compétition phare, qui n’a pas non plus été épargné par les polémiques.