Notre survie

D'après le nouveau Bulletin sur le climat publié le 10 mai par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), il y a un…

D’après le nouveau Bulletin sur le climat publié le 10 mai par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il y a un risque sur deux que la température mondiale annuelle moyenne soit temporairement supérieure de 1,5°C aux valeurs préindustrielles pendant l’une des cinq prochaines années au moins. Concrètement, les événements climatiques extrêmes, comme les précipitations intenses ou les vagues de chaleur, vont devenir de plus en plus fréquents. Des experts prédisent même les années les plus chaudes. Ce n’est pas la première fois que des alertes sont sonnées. Plusieurs chefs d’États et de gouvernements s’étaient réunis à Paris en 2015, lors de la COP 21, et avaient pris des engagements pour limiter le réchauffement climatique. Des engagements aux actes, il y a plusieurs pas et les « promesses politiques n’engagent que ceux qui y croient ». Que faut-il faire ? Contraindre. Il est vrai que ces questions ne semblent pas très intéresser, ou qu’elles ne sont pas bien comprises, sous nos cieux notamment, mais un réel danger nous guette. Ce monde est déjà malade et les Maliens préoccupés par les questions sécuritaires et le coût de la vie. Mais cette planète nous l’avons en commun et elle souffre du fait des humains. Les incendies dévastateurs, les tsunamis, les sécheresses, la fonte des glaces ou les vagues de chaleur ne semblent pas suffire à nous ouvrir les yeux. Ce qui rappelle un film et amène à une analogie. Dans Don’t look up, des scientifiques découvrent qu’une météorite se dirige vers la Terre et menace de la détruire. Leurs alertes ne sont pas entendues, une partie des gens étant plus intéressée par les histoires d’amour des starlettes. Ils ont l’occasion de détruire la météorite mais ne peuvent le faire, des considérations politiques et économiques étant mises en avant. Au final, vous le devinez, la météorite détruit la Terre, effaçant trace de toute vie. Une fiction, certes, mais ouvrons les yeux avant qu’il ne soit trop tard.