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Education de qualité: les ONG internationales dressent le bilan

Cette rencontre avait pour objectif de présenter le bilan des activités de 2015 afin de tirer les enseignements nécessaires. La…

Cette rencontre avait pour objectif de présenter le bilan des activités de 2015 afin de tirer les enseignements nécessaires. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’éducation nationale, M. Kénékoué dit Barthélémy Togo, en présence du représentant de l’Ambassade du Canada, Alou Dicko, la directrice de Plan International Mali, Mme Fadimata Alainchar, chef de file du consortium (Plan International Mali, Save The Cheldren, Fondation Aga kan, World Vision Mali), des gouverneurs des régions concernés ou leurs représentants, des directeurs d’académies d’enseignement, des chef de services du projet etc. Présent dans cinq régions du Mali (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti), le projet PASEQ, lancé le 06 mai 2014 et qui intervient dans 304 villages affiche un bilan encourageant. Au titre des réalisations engrangées par le projet, on peut citer entre autres : la réalisation de 201 salles de classe au niveau du premier cycle de l’enseignement fondamental, de 42 salles d’activités du préscolaires (CDPE), 211 blocs de trois latrines, 81 bureaux directeurs/magasins, 61 hangars de cantines avec magasins et cuisines et 67 forages équipés de pompes manuelles déjà  mis au service de nos écoles et centres de développement de la petite enfance. Le chemin parcouru dans la mise en œuvre du projet est une source de satisfaction pour tous les acteurs. « Le PASEQ est un parfait exemple pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) », a déclaré, la cheffe de file du consortium, Fadimata Alainchar, non moins directrice de Plan International Mali. Elle a salué le principal partenaire qu’est le gouvernement du Canada pour cette initiative qui permet de répondre aux soucis des enfants en ce qui concerne l’accès à  une éducation de qualité. Le représentant de l’Ambassade du Canada au Mali, M. Alou Dicko, a salué les acquis du projet. Il a ensuite rappelé la nécessité de tenir les engagements par tous pour l’atteinte des objectifs du projet. « Le PASEQ, à  travers ses interventions et les résultats atteints, constitue un modèle en matière de convergence et de synergie des expertises des partenaires techniques et financiers avec des expertises nationales. Je voudrais vous assurer que nous rentabiliserons autant que possible, les acquis du PASEQ », a affirmé M. Kénékoué dit Barthélémy Togo, ministre de l’éducation nationale. Concernant le manque d’enseignants dans les zones d’intervention du PASEQ, le ministre a rassuré les partenaires et l’ensemble des acteurs que des effectifs seront mis à  disposition. Rappelons que le PASEQ d’un coût global de près de 8 milliards FCFA, est financé à  hauteur de 84% par le gouvernement canadien et 16% par le consortium (Plan international Mali, Fondation Aga Khan, Save The Cheldren, World Vision Mali). Le projet qui arrive à  terme le 31 mars 2017, vise à  accroà®tre la fréquentation des écoles et CDPE à  travers la construction, l’équipement de 505 salles de classe dotées de cantines scolaires et de latrines et des forages, l’amélioration des conditions d’apprentissages et enfin l’amélioration de la gestion des écoles à  travers le renforcement des capacités des acteurs de l’école.