SociétéÉducation, Société




Education: les enseignants du privé mécontents

Une floraison d'écoles privées Depuis l'adoption de la loi n° 94-032 portant statut de l'enseignement privé au Mali par l'Assemblée…

Une floraison d’écoles privées Depuis l’adoption de la loi n° 94-032 portant statut de l’enseignement privé au Mali par l’Assemblée Nationale le 12 mai 1994, on a assisté à  la création d’une multitude d’écoles privées dans tous les ordres d’enseignement. Mais beaucoup ont fermé leur orte à  l’époque. Seuls les établissements qui répondaient aux normes prescrites par la loi ont pu continuer. Ce qui revient à  dire que le secteur de l’enseignement privé évolue aujourd’hui dans le formel et bénéficie de plus en plus des crédits auprès de l’Etat comme en témoigne le nombre d’élèves étatiques orientés vers le privé. Fort de cet important service rendu par les établissements secondaires et techniques, l’Etat leur reverse en contrepartie de la formation qu’ils apportent aux élèves un certain nombre de frais scolaires selon les filières de formation. l’Etat s’était bien exécuté de ses engagements envers les promoteurs privés jusqu’en 1995. En effet, pour l’année scolaire 1995-1996, face aux contraintes budgétaires, les promoteurs privés ont été démarchés par le gouvernement en vue de trouver un compromis autour des fonds alloués aux établissements privés. C’’est ainsi que des taux déterminés en fonction des filières de formation par élève, sont de l’ordre de 70.000 FCFA pour l’Enseignement Secondaire général, 80.000 FCFA pour le CAP tertiaire, 100.000F pour le CAP industrie contre 100.000 F pour le BT tertiaire, 125.000 FCFA pour le BT agro-pastoral ; 125.000 FCFA pour le BT industrie et 125.000 FCFA pour le Bac Technique. La journée des Enseignants Le Syndicat national de l’Education et de la culture (SNEC) a célébré, le lundi 5 ocotbre la journée mondiale des enseignants. C’’était une occasion pour le syndicat de faire un bilan de la situation actuelle de l’école malienne. Le SNEC à  sa tête Tibou Telly comme Secrétaire Général célébrait cette année la 43è édition de la journée mondiale des enseignants. cette journée prend ses racines dans la déclaration du 5 octobre 1966 à  partir de laquelle l’UNESCO et l’OIT ont convenu d’adopter à  l’intention des Etats parties, une convention sur la profession enseignante. l’internationale de l’éducation dont est membre le SNEC, est la plus grande organisation internationale sur l’éducation au monde. l’UNESCO a été par cette organisation pour que la journée du 5 octobre soit instituée comme journée mondiale sur l’éducation. Prise en charge des enseignants Mais il faut reconnaà®tre que l’un des débats qui opposent le syndicat et l’Etat malien, est la prise en charge de cette journée par les autorités nationales. C’’est-à -dire que cette journée mondiale soit chômée et fériée sur toute l’étendue du territoire du Mali. Dans son bilan, le Secrétaire général du SNEC suppose que le forum sur l’éducation nationale semble être un coup d‘épée dans l’eau. « Nous n’avons aucune lisibilité ni aucune visibilité dans la mise en œuvre des recommandations du Forum sur l’éducation. l’école est toujours en panne…nLes pouvoirs publics sont limités. Le gouvernement n’a fait que quelques timides efforts par rapport aux revendications des enseignants qui continuent par tirer sérieusement le diable par la queue ». Intégration des contractuels En effet, le syndicat a toujours sur la table des autorités des revendications par rapport à  l’intégration des contractuels dans la Fonction publique d’Etat, l’indemnité de logement, la majoration de la prime d’enseignant, l’octroi de la prime de risque pour le personnel administratif.