Election du maire central du district de Bamako : Adama Sangaré rempile avec l’ADEMA.

Présidée par le ministre de l'Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, cette cérémonie d'installation du maire central du…

Présidée par le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, cette cérémonie d’installation du maire central du district, sortait de l’ordinaire, tant l’enceinte de la mairie était bondée. La nouvelle de la réélection d’Adama Sangaré a très vite franchi le seuil de la salle, pour se répandre dans la ville. Adama Sangaré,du parti ADEMA, rempile donc pour un mandat de cinq ans. Son premier adjoint sort des rangs du RPM, un parti qui aux dires de certains observateurs, ne partait pas favori, en la personne de Harry Makan Keita. Le deuxième adjoint est Boubacar Sall, du mouvement patriotique pour le renouveau (MPR). Elu conseiller sur la liste Adema en commune 3, Adama Sangaré n’avait pas brigué cette mairie, son ambition étant de renouveler son mandat à  la mairie centrale. C’est maintenant chose faite. Malgré tout, les rumeurs n’ont pas manqué sur la possible élection de Boubacar Bah, maire ADEMA, fraà®chement élu en commune V. Parmi les 27 conseillers , l’ADEMA partait favori avait 14 sièges, le reste réparti entre le parti RPM, l’URD, le MPR, le CNID ainsi que les formations indépendantes Kafolo Jamajigui, Salif Sanogo et Moussa Mara. Selon une source, Boubacar Bah, dit Bill n’avait ni confirmé, ni infirmé ses intentions de briguer le poste de maire central de la capitale malienne. L’Adema garde sa suprématie sur le district Adama Sangaré reste donc à  la mairie centrale. Il s’était illustré lors des dernières communales, en finançant sa propre campagne et celle d’autres candidats auxquels il doit aujourd’hui sa victoire. Pour son premier adjoint, ces élections se sont déroulées de façon démocratique. Saluant la victoire de son camarade, Harry Makan Keita, le maire adjoint de la Commune 5, Mr Timbine a lui souligné que ces résultats étaient le fruit des alliances politiques, l’Adema ayant approché certains partis, afin qu’ils ne présentent pas de candidats. Et ce dernier reste persuadé qu’aucun parti ne peut à  lui seul construire son destin sans recourir aux autres.  » Quelle que soit la force d’un parti politique, il aura toujours besoin d’alliés !  » Voilà  qui est dit et en attendant les échéances électorales de 2012, l’Adema sort grand vainqueur sur l’échiquier politique des Communales.