Elections 2013 : le code de bonne conduite des candidats adopté

Le code de conduite est un ensemble d'engagements entre les partis politiques et les candidats et candidates pour un bon…

Le code de conduite est un ensemble d’engagements entre les partis politiques et les candidats et candidates pour un bon comportement des responsables, des cadres et des militants à  toutes les phases du processus électoral. Le document présenté ce matin au grand hôtel de Bamako est intitulé « code de bonne conduite des partis politiques et des candidat(e)s aux diverses consultations électorales au Mali ». Les comportements que doivent observer les différentes parties avant, pendant et après les échéances électorales sont exposés dans trente-sept articles. Les acteurs politiques avaient décidé d’actualiser ce code en vue des élections de 2012. En raison des événements du 22 mars 2012, les élections n’ont pas pu se tenir. Ces modifications sont donc reportées pour les élections générales de 2013 dont la présidentielle est prévue à  partir du 28 juillet pour le premier tour. « Ce document intègre les leçons tirées de la crise politique, institutionnelle et sécuritaire au Mali et la nécessité de renforcer l’état de droit au Mali. Il aborde l’ensemble des étapes du processus électoral, il proscrit le retour à  toutes formes de violences verbales ou physiques et demande expressement à  fonder les campagnes électorales sur les idées et les projets de société en vue de fonder un choix éclairé des électeurs » souligne Badié Hima, directeur de l’Institut National Démocratique (NDI). « C’’est un premier pas, cela ne suffit pas » Parmi les actes les plus dénoncés lors de processus électorales au Mali, il y a sans doute, la fraude et la corruption. l’article 9 du code de bonne conduite des partis politiques et candidats aux élections de 2013 formule de « ne pas manipuler les listes électorales ». Une chose est l’adoption du code, une autre est sa mise en exergue. De nombreux hommes politiques présents s’y engagent déjà . Moussa Mara est le maire de la commune 4 de Bamako et chef de file de parti politique « Yelema ». «Nous sommes dans une situation de fragilité qui nécessite une grande stabilisation. Et les acteurs politiques jouent un rôle important. Les amener à  s’engager et se comporter convenablement est une excellente chose. C’’est un premier pas, cela ne suffit pas à  lui seul et J’espère que d’autres actes suivront. Nous devons mettre le pays au dessus de nous-mêmes. Au-delà  du code, il est souhaitable d’organiser une cérémonie solennel que tous les candidats s’y engagent devant tout le monde » indique-t-il. Quant à  Modibo Sidibé, ancien premier ministre malien à  la tête d’un parti politique, il estime qu' »au delà  des textes, cela est très important car l’éthique doit prévaloir en matière de compétition. Et par rapport à  nos valeurs de société, il est important que l’on se fixe davantage ». l’USAID (United States of agencies Development) , l’Institut National Démocratique (NDI) ainsi que la fondation CMDID (Centre Malien pour le Dialogue Interpartis et la Démocratie) accompagnent ce projet. La cérémonie s’est déroulée en présence des représentants du ministre de l’administration territoriale et des collectivités, de l’Union Africaine, l’Unions Européenne et autres institutions nationales et internationales.