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Elections au Togo : Une journée à haut risque

Le jeudi 4 mars dernier, les togolais étaient dans les urnes pour le choix de leur nouveau président. Rappelons que…

Le jeudi 4 mars dernier, les togolais étaient dans les urnes pour le choix de leur nouveau président. Rappelons que l’élection présidentielle au Togo, est à  scrutin unique. Les deux principaux candidats en lice étaient, le président sortant Faure Gnassingbé et l’opposant Jean Pierre Fabre. Des résultats contestés Dès le lendemain du vote, l’UFC (union des forces pour le changement) avait déclaré sa victoire avec plus de 55% des voix. Dans le même temps, le RPT de Faure Gnassingbé revendiquait la même chose. Ainsi, la commission électorale nationale indépendante a proclamé la victoire de Mr Gnassingbé avec 61% des voix contre 34% pour Jean Pierre Fabre, ce samedi après midi. l’opposition a catégoriquement rejeté les résultats qualifiés de frauduleux. l’opposition marche contre l’avis du pouvoir l’opposition togolaise tient ce mardi, une marche de protestation contre les résultats du vote. A la question de savoir s’elle ne craint pas de violences, le vice président le l’UFC, Patrick Lawson indique que « lorsqu’on s’engage dans la lutte politique au Togo, il y a toujours des risques parce que nous n’avons pas d’armes. Ceux qui nous attaquent viennent avec l’appui des armes. » Il estime impératif, la tenue de cette marche qui est pour eux, le moyen de montrer l’injustice à  laquelle l’opposition est soumise. Fabre conteste les résultats Le président du parti, Jean Pierre Fabre conteste les chiffres publiés par la CENI. Il explique qu’elle n’a pas utilisé la procédure légale. « Je veux que les résultats véritables soient publiés et si on me vole ma victoire, je ne me laisserai pas faire.» A-t-il indiqué dimanche. Il explique par ailleurs impossible de remettre en question, la marche de mardi. Il est temps selon lui, que l’injustice et la fraude soient bannies au Togo. Mr Fabre explique ne pas vouloir le sang d’innocentes victimes sur la main. C’’est la raison pour laquelle, ils mèneront une marche pacifique, sans armes, afin d’éviter le scénario de 2007 qui a fait plus de 400 morts. C’’est certainement aussi, ce qui explique la faible mobilisation de ses partisans dimanche dernier. Personne ne souhaite mourir, tout le monde tient à  sa vie. Les forces de sécurités déployées partout dans la ville Signalons que le gouvernement a interdit cette marche de l’opposition. Le ministre de l’administration territoriale explique que les marches se font uniquement le week end. Aussi, les marcheurs doivent déposer trois jours à  l’avance, une demande d’autorisation de marche. Une chose qui n’a visiblement pas été faite puisque, le vice président de l’UFC indiquait que ce procédé ne figure nulle part dans la constitution togolaise. Aux dernières nouvelles, les policiers sont déployés partout dans la capitale Lomé. Cela, dans le but probablement, d’éviter des débordements.