Elections: Django Cissoko rassure

Les choses se précisent pour l'organisation des élections présidentielles depuis l'annonce, la semaine dernière, de la date du 28 juillet…

Les choses se précisent pour l’organisation des élections présidentielles depuis l’annonce, la semaine dernière, de la date du 28 juillet par Dioncounda Traoré à  Bruxelles. Et plus rien ne semble arrêter les autorités maliennes dans leur désir de tenir le pari de la bonne organisation du scrutin. La preuve en a été donnée hier lundi par le Premier ministre, Django Cissoko . Profitant de sa visite à  la Commission élection nationale indépendante(CENI) et la Direction générale aux élections(DGE), le Premier ministre a levé toute équivoque quant à  la tenue effective de la présidentielle le 28 juillet. La date du scrutin, a martelé le Pm, sera respectée. Il a tenu à  préciser que les élections vont s’organiser sur toute l’étendue du territoire national. « Ceux qui en doutent encore vont le constater dans les semaines à  venir » a-t-il déclaré. Une réponse à  peine voilée à  ceux qui émettent beaucoup de réserves à  la capacité des autorités maliennes de prendre possession de la région de Kidal encore au mains de la rébellion du MNLA. Le visiteur est d’autant plus convaincu de ses propos que, selon lui, l’avenir immédiat du Mali passe l’organisation d’élections transparentes. La visite a été l’occasion pour le chef du gouvernement de prendre aussi des engagements. En effet après s’être enquis des difficultés des structures visitées, il s’est engagé à  résoudre tous les problèmes soulevés par les deux responsables. Pendant que Django Cissoko donnait des assurances, l’Assemblée nationale adoptait la nouvelle loi électorale. Cette loi a le mérite de réduire considérablement les possibilités de fraude lors du vote. C’’est le cas de l’utilisation de la biométrie via la carte NINA (numéro d’identification nationale). Cette carte, dont la distribution doit avoir lieu incessamment, sera seul document pouvant permettre à  l’électeur de voter. Doivent également concourir à  la transparence du vote, la suppression des témoignages et la restriction des procurations accordées aux militaires sur le champ de bataille, aux forces de sécurité, aux délégués de la CENI, ceux de la Cour constitutionnelle, des partis, bref les acteurs impliqués directement dans l’organisation des élections.