Enseignement supérieur : un protocole d’accord signé

Le protocole d'accord signé par le Snesup et le Snec et le gouvernement va permettre de consolider la trêve en…

Le protocole d’accord signé par le Snesup et le Snec et le gouvernement va permettre de consolider la trêve en vigueur depuis le 15 juillet. Le gouvernement et les syndicats de l’enseignement supérieur sont finalement parvenus à  un accord. Après six mois de négociations, parfois très difficiles, le gouvernement représenté par les ministres en charge de l’Education et le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget a signé hier en fin d’après-midi à  la Primature, un protocole d’accord séparément avec le SNEC et le SNESUP. Le SNEC était représenté par Ismaà¯la Komé, le secrétaire général de la section enseignement supérieur. Pour le SNESUP, C’’est le secrétaire général Abdou Mallé qui a paraphé le document. l’on a eu à  deux cérémonies distinctes de signature.Intervenant au cours de la cérémonie de signature avec le SNEC, Mme Siby Ginette Bellegarde, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’est d’abord réjouie du protocole qui témoigne d’un accord entre les deux parties. Elle a ensuite rappelé que cette signature intervenait après de long mois de négociations. Des négociations qui ont enregistré l’intervention de plusieurs partenaires de l’école. Cet accord sera l’occasion de renouer le dialogue entre les syndicats et le gouvernement. Mme Siby Ginette Bellegarde a remercié tous ceux qui ont intervenu pour que l’accord puisse être signé. Elle a cité à  ce propos le président de la République Amadou Toumani Touré et la société civile. Le ministre a émis l’espoir que cet accord soit le point de départ pour une année sereine et a incité à  continuer les échanges et à  tenir compte de ce qui a été accordé. l’objectif commun recherché devant être un enseignement supérieur qui soit un modèle, conforme aux standards internationaux. Pour elle, cet objectif reste à  porter de main, si on travaille ensemble. Le secrétaire général du SNEC, Tibou Telly a dit dans son intervention, sa foi au dialogue constructif. Son syndicat, dira-t-il, sait mesurer les efforts faits par le gouvernement, avant de dire toute sa joie de voir aboutir les négociations.Il a appelé à  travailler dans un cadre de dialogue de proximité, pour échanger sur les points qui engagent les uns et les autres. Tibou Telly, a assuré que le SNEC va continuer à  travailler pour relever le défi d’un enseignement de qualité. Ismaà¯la Komé, secrétaire général de la section enseignement supérieur du SNEC a dit espérer que ce soit le point de départ d’un « partenariat réellement fécond ». Il a appelé à  poursuivre les négociations tout en restant attentifs à  l’application de ce qui a été signé. Lors de la deuxième cérémonie de signature avec le SNESUP, Mme Siby Ginette Bellegarde a indiqué qu’il s’agissait d’une étape décisive dans les négociations qui ont commencé le 22 avril dernier. Cet accord permet ainsi de trouver une solution aux différents points de revendications, fera t-elle remarquer. Cela grâce à  la volonté manifeste des deux parties de parvenir à  un accord. On a souvent négocié dans des conditions difficiles, admet-elle. l’intervention de la société civile a souvent permis la décrispation. Par son intervention, le président de la République Amadou Toumani Touré a permis la relance à  un moment o๠il pesait de grandes inquiétudes sur l’année académique. Le protocole d’accord va donc permettre de consolider la trêve en vigueur depuis le 15 juillet. Cela, avec plus de sérénité. Le gouvernement, assure-t-elle est déterminé à  travailler pour améliorer les conditions de vie des enseignants et à  trouver des solutions aux difficultés de l’enseignement supérieur dans notre pays. Le secrétaire général du SNESUP Abdou Mallé a remercié, pour sa part, les membres des commissions mises en place et tous ceux qui ont œuvré pour l’aboutissement des négociations. Après avoir paraphé le protocole, Abdou Mallé a lu une déclaration constatant un accord avec le gouvernement et suspendant le mot d’ordre de grève de son syndicat.