« Ensemble pour le renouveau du Mali »

Cette somme correspond à  45% du montant du Plan pour la Relance durable du Mali (PRED), récemment présenté par les…

Cette somme correspond à  45% du montant du Plan pour la Relance durable du Mali (PRED), récemment présenté par les autorités maliennes pour remettre en marche le pays sur deux ans (2013-1014). 80 pays, dix chefs d’Etat, dont François Hollande et Dioncounda Traoré sont attendus à  la conférence des donateurs qui se tient à  Bruxelles ce mercredi 15 mai. »On est en train de gagner la guerre, maintenant il faut gagner la paix (…) Et pour cela, nous avons besoin d’argent », a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. La Commission européenne a annoncé hier mardi 14 mai, un apport de 520 millions d’euros. Pour José Manuel Barroso, président de la Commission, C’’est un « soutien essentiel pour établir un Mali stable et prospère ». De son côté, le soutien de la France, premier partenaire bilatéral, devrait atteindre 280 millions d’euros pour les deux ans, selon une source diplomatique. Les autorités rassurent… Ces fonds doivent servir à  la remise en état les services de base, comme l’eau, l’électricité, la santé ou l’administration, notamment dans les régions du Nord et d’aider le retour des personnes ayant fui les groupes jihadistes et les combats depuis début 2012. Pour rassurer les bailleurs sur l’utilisation des fonds, Bamako s’est engagé à  faire voter rapidement une loi pour lutter contre la corruption. A Bruxelles, le Président Dioncounda Traoré et le Premier ministre Diango Cissoko, seront appelés à  apporter des garanties sur un retour rapide à  la démocratie. A quelques heures de cette rencontre, le Président de la transition a déclaré qu’il « ferait tout » pour que le premier tour de l’élection présidentielle se tienne le 28 juillet, soit juste avant la date limite de fin juillet souhaitée par la communauté internationale. « C’est un pari que nous devons tenir, que nous sommes obligés de gagner car nous sommes convaincus que les véritables problèmes qui se posent au Mali (. . .) ne peuvent être réglés que par un gouvernement élu, légitime et disposant de plus de temps », a expliqué le président, en affirmant que ni lui, ni aucun membre du gouvernement de transition ne serait candidat à  l’élection. Plusieurs ONG ont appelé les pays donateurs à  annoncer à  Bruxelles de réelles nouvelles contributions, craignant que certains d’entre eux, dont la France, n’entretiennent « l’ambiguà¯té sur la nature des crédits annoncés », selon l’une de ces organisations, Oxfam. La priorité doit être également de privilégier les dons par rapport aux prêts pour tenir compte des « enjeux colossaux de reconstruction et de développement ». Précisons que la conférence des donateurs de Bruxelles fait suite à  celle organisée, dans l’urgence, fin janvier à  Addis Abeba, o๠une enveloppe de 455 millions de dollars avait été dégagée pour financer notamment le déploiement de la force africaine à  la suite de l’intervention des troupes françaises.