La conférence-débat portait sur entrepreneuriat jeune, le système d’enseignement de la Licence-Master-Doctorat. La particularité de cette université est son incubateur qui assure la formation des jeunes en entrepreneuriat. Le directeur de ce centre, Cheick Oumar Soumano, l’un des conférenciers a expliqué au public comment le centre accompagne les étudiants ou les jeunes diplômés dans leurs projets personnels. « Le centre donne un espace de travail convivial, afin accompagner vers l’insertion professionnelle. Et un autre atout du centre c’est le coaching personnalisé » affirme–t-il. Selon lui l’UAM a enlevé une grande épine du pied de l’Etat avec la création de l’incubateur qui contribue à  donner une formation de qualité aux jeunes diplômés afin de les verser sur le marché d’emploi. « Chaque année, 180 000 jeunes diplômés arrivent sur le marché d’emploi. Parmi ses nouveaux arrivants 12000 peuvent être entrepreneurs, mais seulement 500 prennent la décision de l’être. Sur ces 500 , C’’est bien 8 jeunes seulement qui ont la chance d’être financés par les banques » observe –t-il. Toutes choses qui font dire au conférencier que le contexte malien n’encourage pas entrepreneuriat, alors qu’il existe un moyen efficace pour lutter contre le chômage mais aussi pour développer le pays. Pour preuve au Mali, le taux d’échec entrepreneuriat est 95%, comparativement aux pays développés comme la France, o๠il est à  45% et le Canada à  38% . « Les banques ne font pas confiances aux projets des jeunes, et ensuite les impôts sont trop élevés d’o๠la faillite de beaucoup des projets des jeunes» déplore –t-il. Un suivi personnalisé et des diplômes certifiés Mais l’espoir est permis avec des initiatives comme l’incubateur de l’UAM l’unique pour le moment au Mali à  donner un coup de main aux jeunes se lançant dans entrepreneuriat avec un coaching personnalisé. Une jeune franco-malienne partagera son expérience avec l’assistance. Elle a raconté avoir réaliser son rêve grâce au coaching du centre. « Je suis aujourd’hui chef d’entreprise, J’évolue dans le réseautage informatique. Je remercie l’UAM pour m’avoir permis à  réaliser mes rêves » déclare –t-elle. La deuxième séquence de cette conférence portait sur le système de l’enseignement du LMD. Selon le professeur Coulibaly, ce système fait la rupture entre l’enseignement classique. « l’enseignant échange avec les étudiants dans la plus grande transparence pour partager ses expériences avec eux » enseigne –t-il. Elhadji Drissa Sow, le président directeur général, a rappelé que son université est un pôle d’universités qui regroupe 5 établissements universitaires, deux centre de certifications. « Les diplômes de l’UA-M sont reconnus par l’Etat » rapelle–t-il. C’’est ce mardi que les étudiants de l’UA-M retournent sur les bancs pour l’année scolaire 2014-2015.