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Entrepreneuriat: l’UA-M soutient les jeunes

Diplômés des différentes facultés publiques (FLASH, ex-Ena, médecine, ENI), ces jeunes ont suivi un mois et demi de formation sur…

Diplômés des différentes facultés publiques (FLASH, ex-Ena, médecine, ENI), ces jeunes ont suivi un mois et demi de formation sur l’entrepreneuriat. Visage souriant, regard plein d’ambition, ils se disent confiants et déterminés à  la fin de cette formation. Pour la circonstance, ils ont été répartis en cinq groupes par leur formateur et chaque groupe porte le nom d’un continent afin de permettre à  l’assistance de les identifier. Ces jeunes ont exposé leurs projets aux membres du jury qui sont tous des chefs d’entreprise avant de se soumettre à  leurs questions. Le groupe Afrique a présenté un projet de ferme avicole à  Dialacoraba, le groupe Asie a choisi l’agroalimentaire dans la ville de Gao, le groupe Amérique a opté pour la restauration en commune II, le groupe Europe est aussi dans l’aviculture et enfin le groupe Océanie est dans le transport notamment les taxis-motos à  Bamako. Après les différentes présentations, C’’est le groupe Afrique qui a réalisé le meilleur après délibération du jury, suivi du groupe Amérique et la 3è place est revenue au groupe Europe. Quant au projet sur les taxis-motos, les membres du jury ont proposé à  ce dernier groupe de revoir la faisabilité du projet dans un pays o๠l’accident des motos demeure une préoccupation du gouvernement. « Nous allons réaliser ce projet d’aviculture avec l’aide de notre professeur » estime, Boubacar Sosso le responsable du groupe Afrique. Selon le directeur de l’incubateur de l’UA-M Cheick Oumar Soumano, ces 50 jeunes ont été sélectionnés suite à  un appel à  candidatures. « Après cette formation tous ces jeunes sont prêts à  se lancer dans l’entrepreneuriat. Nous ne cessons de dire que c’est le goût du risque. Il faudrait que l’entrepreneuriat soit considéré comme un métier non une situation d’attente » souligne-t-il. Pour sa part, Elhadji Idrissa Sow, le PDG de l’UA-M a invité les partenaires à  soutenir l’initiative de l’incubateur de son université. « C’’est une première de voir dans une école privée un incubateur » se réjouit-il.