Environnement : Il faut à tout prix conserver les « zones Humides »

Organisée sous l'égide de la Direction nationale de la conservation de la nature (Dncn), cette journée, de part l'intérêt de…

Organisée sous l’égide de la Direction nationale de la conservation de la nature (Dncn), cette journée, de part l’intérêt de son thème, a regroupé l’ensemble des organes de presse. Animée par le Col Timbo de la Dncn, elle s’inscrivait dans le cadre de la 12ème édition de la Quinzaine de l’environnement. L’exposé du Col Timbo a porté non seulement sur les instruments techniques et institutionnels dont le Mali dispose pour la préservation des zones humides, mais aussi sur l’état de mise en œuvre de la Convention Ramsar au Mali. Relative aux zones humides d’importance internationale, cette convention adopté le 2 février 1971 dans une ville iranienne nommée Ramsar, a pour objectif la conservation des zones humides, de leur faune, de leur flore. Elle n’a été ratifié par le Mali qu’en 1975. Selon le Col Timbo, il c’est avantageux pour le Mali de se prévenir contre les dangers qui minent son environnement. Histoire de ne recourir aux solutions d’urgence qui, rarement, conduisent à  la durabilité. Politique nationale C’est en septembre 2003 que le Mali a enfin adopté une politique nationale pour les zones humides. Cette politique, selon le ministre Tiémoko Sangaré, a pour but de donner des directives à  l’action gouvernementale et aux communautés pour conserver et gérer de manière durable les ressources naturelles et la diversité biologique des zones humides. A travers elle, le Mali s’est engagé dans la recherche de solutions aux problèmes de gestion des zones humides, et dans l’élaboration plan d’aménagement de ses zones humides. Par rapport à  la mise en œuvre de la convention Ramsar au Mali, le Col Timbo a souligné qu’elle est comprise dans la Politique nationale pour les zones humides. Ladite convention est un traité intergouvernemental mondial orienté sur l’environnement, regroupant 160 parties contractante dont le Mali. Après sa ratification par le Mali en 1985, le Mali a concentré ses efforts sur le Delta intérieur du Niger qui jusqu’à  preuve de contraire demeure la zone humide par excellence du Mali. En effet, ici coexistent, espèces animales et végétales de toute sorte. Notons que les exigences de la Convention Ramsar contribuent du coup à  la mise en œuvre des autres conventions dont notamment celles relatives à  la lutte contre la désertification et au changement climatique.