Etat de la Nation : le regard du Parena

l'impasse. C'’est la situation dans laquelle se trouve le pays. Du moins si l'on en croit le Parti pour la…

l’impasse. C’’est la situation dans laquelle se trouve le pays. Du moins si l’on en croit le Parti pour la renaissance nationale(PARENA) qui passe au crible les 7 mois du pouvoir IBK. Pourquoi le parti du bélier blanc a-t-il décidé de sortir de son mutisme maintenant ? La réponse du parti: « Le PARENA avait émis les réserves les plus expresses sur la précipitation avec laquelle l’élection présidentielle avait été organisée. N’ayant pas été entendu, il a fini par retirer son candidat de la course. Toutefois, respectueux du vote du peuple malien, notre parti a observé depuis l’investiture du président de la République un silence volontaire pour ne pas gêner l’action des nouvelles autorités et laisser le soin aux électeurs de mesurer les conséquences de leur vote. Sept mois après, nous avons décidé de prendre la parole pour alerter, s’il en était besoin, l’opinion car la nouvelle gouvernance montre ses limites et risque de conduire le pays tout entier dans une impasse irrémédiable et dangereuse ». La situation économique et financière du pays, la nouvelle gouvernance la situation au nord du pays sont passés au peigne fin par le document dont nous avons reçu une copie. Dépenses au sommet de l’Etat Le document déplore et juge périlleux « l’irruption de la famille dans les affaires de l’Etat ou encore le rôle prépondérant, une première précise t-il dans l’histoire du Mali, joué par la famille du président de la République dans les secteurs stratégiques de la Nation. Le document charge le nouveau pouvoir sur des dépenses jugées dispendieuses. Ainsi dénonce t-il, le coût de la rénovation du palais de Koulouba passé de 2 à  10 milliards de FCFA. Le Parena veut avoir des explications sur les conditions d’achat d’un nouvel avion, Boeing 737—700 à  17 milliards de FCFA. Mieux, le parti de Tiébilé Dramé invite le président à  annuler l’achat dudit avion. « Un pays comme le Mali, à  peine sorti de la crise, sous perfusion internationale, peut-il se permettre un tel luxe », s’interroge t-on. Par rapport au nord du Mali, le Parena émet des inquiétudes qu’il justifie par « le retour des jihadistes, la recrudescence des attaques à  la roquette, l’explosion de mines anti-personnel dans plusieurs secteurs du Nord, la découverte de grenades et près de 6 (six) tonnes de produits chimiques entrant dans la composition d’explosifs et les vives tensions intercommunautaires démontrent à  suffisance que la situation au Nord doit demeurer la priorité des priorités ».