InternationalMonde




États-Unis : le nouveau boss, c’est lui !

Ce vendredi 20 janvier, Donald J. Trump devient officiellement le 45è président des États-Unis d’Amérique. La cérémonie d’intronisation se déroulera,…

Ce vendredi 20 janvier, Donald J. Trump devient officiellement le 45è président des États-Unis d’Amérique. La cérémonie d’intronisation se déroulera, comme le veut la tradition, sur les marches du Capitole mais risque d’avoir un goût d’inachevé, aucune star mondiale de la musique n’ayant accepté d’entonner l’hymne américain.

C’est l’un des évènements les plus attendus de ce début d’année aux États-Unis : l’intronisation de Donald J. Trump, 45è président depuis le mercredi 9 novembre 2016. Il prêtera serment sur la Bible devant les marches du Capitole à Washington D.C, en déclarant : « Je jure solennellement que j’exécuterai loyalement la charge de président des États-Unis et que du mieux de mes capacités, je préserverai, protégerai et défendrai la Constitution des États-Unis ».

Pas de première catégorie Pour animer la cérémonie, la guest star est Jackie Evancho, finaliste malheureuse du concours télévisuel « America’s Got Talent ». Des chanteurs vétérans de la country, genre musical prisé aux USA, comme Toby Keith, 55 ans, ou le vétéran Lee Greenwood, 74 ans, s’y produiront également. Mais aucune grande star au programme. Le fait est que des célébrités comme Céline Dion, Elton John et Justin Timberlake ont décliné l’offre, ce qui a révulsé le nouveau président qui s’est fendu d’un tweet lapidaire : « Les prétendues célébrités de première catégorie veulent toutes des tickets pour l’investiture, mais regardez ce qu’elles ont fait pour Hillary, RIEN. Je veux le PEUPLE ».

En Afrique également cette investiture sera suivie de près, d’autant que la perspective d’une présidence Trump inquiète. Le continent a été le grand absent des débats entre candidats, et le Président Trump n’a pas encore nommé son « Monsieur Afrique ». Pas de grand changement à venir, rassurent cependant les observateurs, qui estiment que l’alternance n’aura aucune influence sur la politique américaine en Afrique. « Même si les démocrates sont plus fermes sur la promotion de la bonne gouvernance par principe, quand les républicains, plus axés sur les intérêts du secteur privé, estiment que la libéralisation économique est en soi un facteur de démocratisation », explique Laura Martel de RFI. Certaines déclarations du candidat Trump avaient attiré l’attention sur le continent, telle que sa volonté de non-ingérence dans les affaires d’autres pays, qui n’a pas manqué de séduire. Ce 20 janvier 2017, l’heure de l’action va sonner.