la gestion quotidienne des réfugiés demeure une épine dans le pied des acteurs humanitaires. Se référant au manque d’accès à  l’éducation, la problématique du payement des retards de loyers, l’accès à  la santé…, le porte parole des réfugiés au Mali maintient que beaucoup reste à  faire. Il en appelle vivement à  un retour massif des réfugiés (maliens notamment), après que l’accord de paix ait été parachevé le 20 juin 2015. Représentant du HCR, Ousséni Compaoré, a relevé la situation difficile que revêt le statut de réfugié. En 2014, 60 millions de personnes se sont déplacées dans le monde en 2014. Selon lui, l’ampleur de ce phénomène est telle que tous devraient s’impliquer pour l’accueil et le bon encadrement des réfugiés. Le vaste mouvement humain ne s’explique pas seulement par la guerre mais aussi par la misère. Alassane, refugié ivoirien, a fui la Côte d’Ivoire pour se réfugier à  Bamako. Accueilli dans une famille à  Bamako, ce quadragénaire se dit fier de la solidarité et de l’hospitalité malienne. Il affirme avoir réussi à  porter sur fonds baptismaux, à  Bamako, une association qui regroupe 50000 réfugiés toute nationalités confondues. Le ministre de l’Administration territoriale, Abdoulaye Idrissa Maà¯ga, indique 31000 réfugiés du Burkina Faso, du Niger et de la mauritanie ont regagné volontairement le Mali. Il a salué la « très forte implication des pays amis et la communauté internationale mobilisés pour atténuer la souffrance de nos compatriotes ». La journée a pris fin par la dédicace de 40 photos géantes de réfugiés établis au Mali et ailleurs.