EU-Mali : Gagnant-gagnant grâce à l’AGOA

l'agence pour la promotion des investissements (API), en collaboration avec le ministère de l'industrie, des investissements et du commerce du…

l’agence pour la promotion des investissements (API), en collaboration avec le ministère de l’industrie, des investissements et du commerce du Mali, tient les 26 et 27 janvier, un atelier de formation pour le renforcement des capacités des entreprises exportatrices maliennes. Les secteurs cibles pour cette session sont l’artisanat et le karité. Notons que l’AGOA est une loi qui a été mise en place en 2000 par les Etats Unis, dans le souci d’aider certains pays africains à  avoir un accès facile au marché américain. Ces pays sont actuellement au nombre de 38 dont le Mali. Et il y a trois mois, un centre de ressources AGOA a été créé à  Bamako. C’’est cette nouvelle structure, dans le cadre de son plan d’action 2011, qui a initié cette formation. Pendant ces deux jours, une cinquantaine d’entreprises maliennes verront leurs capacités renforcées dans le domaine de la gestion d’entreprises, la certification, l’emballage, l’étiquetage, le sanitaires et le phytosanitaire, la préparation à  l’exportation, les nouvelles techniques de l’information et de la communication. En plus de ces généralités, des thèmes seront développés autour des opportunités qu’offre l’AGOA et des procédures d’exportation sous son régime. Améliorer la compétitivité des exportations Des groupes de travail seront formés à  l’issue de l’atelier. Ils auront pour tâche de définir des pistes pour lancer des stratégies sectorielles d’exportation et améliorer la compétitivité des exportations maliennes. La directrice de l’USAID Mali, Mme Rebecca Black rappelle que les 38 pays africains bénéficiant des programmes de l’OGOA exportent plus de 6400 produits vers les Etats unis.. Au compte de l’année 2010, l’Afrique a exporté plus de 50 milliards de dollars de produits. l’AGOA a sans aucun doute, profité aux pays africains en accordant à  des milliers d’entrepreneurs, des opportunités d’exportation pour le développement de leurs entreprises. Celles-ci ont a leur tour, créé des milliers d’emplois dans divers secteurs. Rebecca Black estime que « le fait d’encourager la collaboration entre les secteurs public et privé et la mise en œuvre des stratégies d’exportation, boosteront la compétitivité du Mali sur les marchés internationaux. » Pour l’atteinte de ces objectifs, il est impératif que tous les acteurs jouent leur rôle. Le gouvernement doit créer un environnement favorable à  l’industrialisation et les entrepreneurs de leur côté, doivent développer leurs exportations. La directrice de l’USAID explique que malgré les défis auxquels le Mali fait face, notamment les coûts élevés de transaction, il faut assurer l’approvisionnement des acheteurs et des investisseurs en produits. La directrice de l’organisation West Africa Trade Hub rappelle les opportunités d’accès au marché américain. « Nous reconnaissons tous les difficultés du secteur privé. Ces difficultés de décroissance économique posent des contraintes», a-t-elle déclaré avant d’indiquer que ces contraintes peuvent être résolues à  travers la collaboration entre gouvernement et secteur privé. Les milieux d’affaires du Mali sont mieux imprégnés des avantages de l’AGOA et des possibilités d’assistance qu’offre le centre des ressources à  leur endroit. Les structures bénéficiaires sont entre autres : le centre national de promotion de l’artisanat, l’assemblée permanente des chambres des métiers du Mali, le programme de compétitivité et de diversification agricole, l’initiative intégrée pour la croissance économique au MaliÂ