InternationalInternational, Monde




F. Hollande: « La France va rester au Mali différemment d’aujourd’hui »

La conférence des ambassadeurs réunit jusqu'à  demain, jeudi 29 août, les représentants de la diplomatie française. Il s'agit d'un rendez-vous…

La conférence des ambassadeurs réunit jusqu’à  demain, jeudi 29 août, les représentants de la diplomatie française. Il s’agit d’un rendez-vous traditionnel du chef de l’Etat français. Cette année le discours d’ouverture de François Hollande, prononcé hier, mardi, a été dominé par la crise syrienne. Les moyens de la défense, l’Afrique, le conflit israélo-palestinien et l’économie ont également été largement évoqués au cours de cette allocution d’une heure qui a donné les orientations de la diplomatie française. « La France va rester au Mali différemment d’aujourd’hui » Dès le début du chapitre africain de son discours, François Hollande est revenu sur le Mali. Après l’opération Serval, après un scrutin qui a permis l’élection d’un nouveau président, Ibrahim Boubacar Keà¯ta, la France, a-t-il dit, restera aux côtés des Maliens. « La France va rester au Mali différemment d’aujourd’hui, a-t-il indiqué. Avec une présence militaire bien sûr réduite. Mais nous continuerons à  accompagner ce pays. Restaurer l’Etat, améliorer la gouvernance, préserver la sécurité, mener à  bien le développement. Voilà  les défis communs, a résumé le chef de l’Etat. Et rester d’une vigilance extrême ». François Hollande a également fait état des « atrocités » en Centrafrique. « J’appelle l’Union africaine et le Conseil de sécurité à  se saisir de la gravité de cette situation (…) Nous, Européens et Africains, devons unir nos forces pour accompagner, encadrer et former les armées », a-t-il précisé. « C’est aux Africains d’assurer leur propre sécurité », a-t-il toutefois affirmé, comme il l’avait annoncé lors du discours de Dakar, le 12 octobre dernier. « Le continent africain est plein d’avenir », a-t-il poursuivi. « La France sera toujours à  ses côtés, sans rien chercher pour elle-même. » Le discours présidentiel n’a pas oublié le Maghreb. « Notre responsabilité est aussi d’accompagner les pays arabes dans leur changement », a-t-il réaffirmé. « Aucune religion n’est incompatible avec l’exercice de la démocratie », a-t-il soutenu, à  propos de la Tunisie. Le Président a également appelé les autorités égyptiennes à  rétablir « au plus vite » la paix civile.